Thèse soutenue

Laurent de Montchenu (1726-1802), commandant en second pour le Roi en Vivarais et Velay : introduction à l’édition commentée de sa correspondance administrative pour les années 1788 et 1789
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Auteur / Autrice : Frédérique De Lambert Breghot du Lut
Direction : Bernard Hours
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Histoire
Date : Soutenance le 11/12/2015
Etablissement(s) : Lyon 3
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences sociales (Lyon)
Jury : Président / Présidente : Philippe Martin
Examinateurs / Examinatrices : Philippe Martin, Lucien Bély, Olivier Chaline
Rapporteurs / Rapporteuses : Lucien Bély, Olivier Chaline

Résumé

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Laurent de Montchenu naît le 14 décembre 1726 dans le Dauphiné dans une famille de noblesse ancienne. Après ses études à Louis le Grand, il devient page de la Petite Écurie puis de la Grande Écurie de 1742 à 1745. Puis il rentre dans les gardes du corps du roi, compagnie Écossaise. Son mariage en 1763 avec Marie-Angélique de Busson de Bussy, lui apporte l’aisance financière. En 1780, il est nommé commandant en second en Vivarais, et s’installe à Tournon jusqu’en 1789. Il bénéficie de la proximité du château familial à Châteauneuf-de-Galaure. Sous les ordres de Gabriel Marie de Talleyrand Périgord dit le comte de Périgord, commandant en chef du Languedoc, il travaille aussi avec le vicomte de Cambis, commandant en second à Montpellier, qu’il remplace plusieurs fois. Il assure également le remplacement du comte de Périgord pour le retour du Parlement à Toulouse en 1788. Laurent de Montchenu reçoit l’aide précieuse du commandant particulier Jean Bruno Frévol de La Coste, et des subdélégués de l’intendance ainsi que du commandement. Sa fonction de commandant en second apparaît dans sa correspondance qui comprend plus de 3200 lettres entre 1780 et 1789, dont 800 pour les années 1788 et 1789. Cette correspondance dévoile ses différents interlocuteurs et révèle son rôle de commandant en second centré sur la vie militaire et la sûreté et sécurité publique dans la région troublée du Vivarais. En 1789, alors que Laurent de Montchenu espère une promotion avec le départ du vicomte de Cambis, le système administratif de l’Ancien Régime disparaît. Il rentre à Paris et meurt le 15 avril 1802 dans son hôtel rue du Faubourg Saint-Honoré.