Les programmes de fidélisation hiérarchiques à l'épreuve de la rétrogradation
Auteur / Autrice : | Alain Mérot |
Direction : | William Sabadie |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de gestion |
Date : | Soutenance le 29/09/2015 |
Etablissement(s) : | Lyon 3 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences économiques et de gestion (Lyon ; 2007-....) |
Jury : | Président / Présidente : Sonia Capelli-Hillairet |
Examinateurs / Examinatrices : Sonia Capelli-Hillairet, Lars Meyer-Waarden, David Gotteland, Daniel Ray | |
Rapporteur / Rapporteuse : Lars Meyer-Waarden, David Gotteland |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Cette recherche traite des programmes hiérarchiques attribuant des statuts à ses membres (e.g. Gold, Silver,…). La littérature suggère la supériorité de ce design sur les programmes dits « linéaires » car ils apportent plus de considération aux clients ayant atteint un certain niveau de dépenses. Pourtant, si un consommateur baisse sa consommation, l’entreprise devrait le rétrograder au statut inférieur ; or la rétrogradation a des effets délétères sur les intentions de fidélité. Cette recherche tente de pallier cette limite en répondant à deux questions : comment inciter le client à conserver son statut ? Ces incitations contribuent-elles à atténuer les effets négatifs de la rétrogradation ? Les résultats de quatre expérimentations conduites auprès de 922 personnes dans deux secteurs d’activités ont permis de montrer qu’il est possible d’inciter les consommateurs à modifier leur comportement pour conserver leur statut en utilisant la communication persuasive, via (1) des stratégies préventives, (2) le cadrage, et (3) en tenant compte de l’intensité de l’effort à réaliser pour le client. Enfin, les résultats montrent qu’il est possible d’atténuer les effets de la rétrogradation mais que les stratégies testées ne permettent pas d’annihiler totalement ses effets sur le consentement à payer, les intentions de fidélité et de prosélytisme.