Thèse soutenue

Approche psychosomatique de l'insuffisance rénale : enjeux du féminin

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Auteur / Autrice : Laurence Bongrand
Direction : Nathalie Dumet
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Psychologie
Date : Soutenance le 30/11/2015
Etablissement(s) : Lyon 2
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences de l'éducation, psychologie, information et communication (Lyon)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Centre de recherches en psychopathologie et psychologie clinique (Bron, Rhône ; 1993-...)
Jury : Président / Présidente : Agnès Bonnet
Examinateurs / Examinatrices : Nathalie Dumet, Pascal Roman, Houari Maïdi

Résumé

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A différentes reprises, l’auteur observe que la maladie, ici l’insuffisance rénale, survient à des moments clés de la vie du sujet. Après un tour d’horizon théorique sur la maladie, le soin, mais aussi les travaux théoriques traitant de la psychosomatique et du féminin, les observations débouchent sur des interrogations liées à la problématique du corps et de la psyché. C’est en rencontrant des patients en centre de dialyse, à partir de leur vécu et de leur discours sur le lieu de soin que la problématique du corps vient rejoindre la question du féminin, quel que soit le sexe (masculin ou féminin) des patients. D’abord, les relations maternelles sont le point de départ de la réflexion. Il s’avère que les patients rencontrés (hommes et femmes) ont été confrontés à des relations précoces, à un féminin primaire, venant particulièrement interroger les notions de rythme et de sensorialité. Ces Notions sont très présentes dans la pathologie de l’insuffisance rénale, ainsi que parfois dans les autres pathologies dont souffrent les patients. Ensuite l’analyse se poursuit plus précisément avec une réflexion sur les vécus contre-transférentiels. D’une part, se pose la question du vide, du désinvestissement chez les patients de sexe masculin, d’autre part, le mode d’être en relation des patientes vient interroger l’emprise. Enfin, l’auteur prolonge sa réflexion en abordant le féminin génital auprès des patientes de sexe féminin. La façon dont elles ont pu s’identifier aux imagos parentales, vivre l’Œdipe, changer d’objet et se séparer de l’objet primaire vient alors interroger la bisexualité mais aussi la violence et la haine.