Thèse soutenue

Les problèmes sexuels chez les adolescentes sourdes : comparaison entre la France et l'Iran
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Auteur / Autrice : Hamid Mehrabi Kolibiki
Direction : Serge Portalier
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Psychologie
Date : Soutenance le 25/09/2015
Etablissement(s) : Lyon 2
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences de l'éducation, psychologie, information et communication (Lyon)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Équipe Santé Individu Société (EA 4129 ; Lyon)
Jury : Président / Présidente : Jacques Gaucher
Examinateurs / Examinatrices : Adriano Brandao, Pascal Moliner

Résumé

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La plupart des informations est acquise par l'audition et entrer dans le processus de la connaissance des individus; cela explique pourquoi les adolescents sourds sont privés. De plus, une telle déficience peut entraîner des problèmes personnels tels que des rapports sexuels dangereux, des grossesses non désirées, des maladies sexuellement transmissibles, le sida. L'étude de la différence entre adolescents sourds et entendants dans leur vie sexuelle va nous amener à mieux comprendre les problèmes et besoins liés à la sexualité chez les jeunes sourds (Anat, Yehudit, 2011), en se limitant aux filles. Nous avons utilisé les méthodes d'étude qualitative et quantitative. Les données proviennent d’entretiens semi-directifs et de questionnaires menés avec les adolescentes sourdes et entendantes âgées de 16 à 20 ans, dans une population de France et d'Iran. Les résultats ont montré qu’il y a une différence significative entre les jeunes filles sourdes et entendantes Dans" l'information sexuelle (p = 0,01), « processus cognitifs " (p = 0,01); et «comportement préventif» (p = 0,05). Parmi les jeunes sourdes, nous notons une différence significative entre les Iraniennes et les Françaises quant aux « besoins d'éducation sexuelle » (p = 0,01), aux « processus cognitifs » (p = 0,05), au « bien-être » (p = 0,05) et au « comportement préventif » (p = 0,05). En revanche, il n’a y aucune différence significative entre les sourdes iraniennes et françaises pour ce qui est de « l'information sexuelle » et des « comportements à risque ». Nous constatons également Il n’a y aucune différence significative entre les jeunes filles sourdes SCES et NSCES mais seulement pour "l'information sexuelle» (p = 0,05).Bien que les filles entendantes ont des informations sexuelles plus riches que les jeunes filles sourdes; elles montrent une incapacité à les utiliser dans leur vie sexuelle. Les sourdes ont en fait besoin d’une éducation sexuelle spécifique, alors que l'éducation sexuelle actuelle n’est pas efficace pour les sourds. Malgré l'existence de l'éducation sexuelle officielle en France et son absence en Iran, nous voyons que les deux groupes sourds ont la même connaissance sexuelle et ont le même comportement sexuel à risque.