Entre Afriques et Amériques latines : citoyennetés, mémoires noires et mondialisations : le Gabon et le Mexique noir
Auteur / Autrice : | Paul Mvengou Cruzmerino |
Direction : | Jorge P. Santiago |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sociologie et anthropologie |
Date : | Soutenance le 06/02/2015 |
Etablissement(s) : | Lyon 2 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences sociales (Lyon ; 2007-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de recherches et d'études anthropologiques (Bron, Rhône) |
Jury : | Président / Présidente : Elizabeth Araiza Hernandez |
Examinateurs / Examinatrices : Martin Soares | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Bernardin Minko Mve, Ewa Bogalska-Martin |
Mots clés
Résumé
Cette thèse interroge et compare les constructions des conditions noires entre Afrique et Amériques Latines. Plus précisément entre la société gabonaise et la société afro-mexicaine. Ces conditions noires sont travaillées par des restes idéologiques et des effets des phénomènes de racialisations et de subalternisations issus des expériences coloniales (Traite esclavagiste et Colonisation). Dans la première partie, il est décrit les itinéraires et les dynamiques de racialisations entre le Gabon et le Mexique Noir. La deuxième partie établit les logiques et les relations de pouvoir entre les deux sociétés. Ces dernières permettent de comparer les enjeux de citoyenneté incarnés sur la couleur des individus entre ces deux contextes. La troisième partie porte une attention aux réponses construites par les individus et les collectifs face à ces logiques et relations de pouvoir entre le Gabon et le Mexique. La quatrième partie montre l’essor des circulations des signes, idées « afro » et leurs incidences au niveau local entre les deux sociétés étudiées. Au travers d’une démarche transatlantique caractérisée par des ethnographies multi-situées, nous établissons une comparaison entre le Gabon et la Costa Chica. Cette dernière nous permet de rendre compte des logiques de pouvoir différentes et similaires, et des effets contemporains de la mondialisation « afro ». Cette dernière provoque des « découvertes » entre sujets afro-américains et africains produisant des sens en traversant l’Atlantique.