Auteur / Autrice : | Maïté Castro |
Direction : | Fabien Perrin |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Neurosciences cognitives |
Date : | Soutenance le 10/12/2015 |
Etablissement(s) : | Lyon 1 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École Doctorale Neurosciences et Cognition (NSCo) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de Recherche en Neurosciences de Lyon (Bron ; Saint-Priest-en-Jarez ; 2011-....) |
Jury : | Président / Présidente : Barbara Tillmann |
Examinateurs / Examinatrices : Fabien Perrin, Mathieu [Nicolas Jacky] Lavandier | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Stein Silva Sifontes, Hervé Platel |
Mots clés
Résumé
Chez les patients présentant un trouble de la conscience l'évaluation de leurs fonctions cognitives résiduelles est un enjeu clinique majeur, limité par la faible sensibilité des tests. La musique en tant que stimulation émotionnelle en lien avec la mémoire autobiographique pourrait représenter une stimulation cognitive de choix chez cette population. De nombreuses études ont rapporté les effets bénéfiques d'une exposition à la musique sur le fonctionnement cognitif, à la fois normal et pathologique, mais aucune n'a permis de déterminer objectivement de tels effets chez les patients en état de conscience altérée. Ce travail de thèse s'articule en trois études principales : 1) la présentation d'extraits musicaux préférés chez des patients en éveil de coma est liée à une importante connectivité cérébrale au sein de structures corticales participant à la perception de la musique et à la récupération d'informations autobiographiques ; 2) la réponse cognitive au propre prénom P300 obtenue chez des patients en éveil de coma est évoquée plus souvent lorsque ce dernier est précédé d'un extrait musical préféré ; 3) un contexte musical personnel familier entraîne l'activation de multiples structures cérébrales notamment celles impliquées dans l'analyse de stimulations autobiographiques. L'ensemble de ces travaux témoigne du recrutement de nombreux réseaux cérébraux lors de l'écoute musicale que ce soit chez les sujets sains et les patients en éveil de coma et suggère l'existence d'un possible amorçage autobiographique par la musique. Ainsi, l'emploi de la musique permettrait de favoriser l'expression des capacités cognitives et conscientes des patients en coma et en éveil de coma