Auteur / Autrice : | Affi Bertrand Aman |
Direction : | Daniel Marcheix |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sémiotique |
Date : | Soutenance le 17/11/2015 |
Etablissement(s) : | Limoges |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Cognition, comportements, langage(s) (Poitiers ; 2009-2018) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Centre de recherches sémiotiques |
Laboratoire : Centre de recherches sémiotiques | |
Jury : | Président / Présidente : Jacques Fontanille |
Examinateurs / Examinatrices : Daniel Marcheix, Jacques Fontanille | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Gérard Peylet, Jean-Marie Kouakou |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Dans cette thèse, nous étudions l’immoralisme dans l’œuvre romanesque d’André Gide. Le premier chapitre est consacré non seulement à l’approche théorique et méthodologique mais aussi à l’analyse de la subversion que nous considérons comme l’un des vecteurs de l’immoralisme dans l’œuvre romanesque d’André Gide. Le second chapitre et la seconde partie relèvent de la sémiotique du sensible, des passions et la sémiotique tensive. De même, dans la seconde partie, nous démontrons que l’immoraliste est un sujet en tension en déterminant les différentes passions auxquelles se rattache le thème de l’immoralisme dans l’œuvre romanesque d’André Gide. La troisième partie traite de l’échec de l’immoralisme. En nous basant sur l’étude de la passion du désespoir, de la pitié, des simulacres passionnels, des modalités véridictoires, la forme de vie de l’anticonformisme, la forme de vie de la volupté, la forme de vie de l’errance et de l’éthique individualiste, nous notons que l’immoralisme est un échec et conduit à l’impossible bonheur. C’est d’ailleurs, la raison pour laquelle, le sujet immoraliste finit par renoncer à ses valeurs individuelles pour se conjoindre à celles de l’actant collectif.