Thèse soutenue

Bank risk-return efficiency, ownership structure and bond pricing : evidence from western european listed banks

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Cécile Casteuble
Direction : Philippe RousEmmanuelle Nys
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences économiques
Date : Soutenance le 07/12/2015
Etablissement(s) : Limoges
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sociétés et Organisations (Limoges ; 2009-2018)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire d'Analyse et de Prospective Economiques
Jury : Président / Présidente : Laetitia Lepetit
Rapporteur / Rapporteuse : Laurent Weill, Raphaëlle Bellando

Résumé

FR  |  
EN

Cette thèse est construite autour de trois essais empiriques centrés sur l'efficience rendement risque des banques européennes cotées et sur la tarification des obligations qu'elles émettent. Avec le premier essai, on mesure l'aptitude relative des banques à choisir efficacement le couple rendement / risque. On montre que cette aptitude relative est stable, surtout à court terme et que les banques les plus efficaces dans leurs choix rendement / risque partagent des caractéristiques communes et bénéficient d’une notation de solidité plus avantageuse. Le second essai apporte la preuve que l'introduction de cette mesure d'efficience du choix rendement / risque améliore de manière sensible l'explication de la prime de défaut qu'exigent les investisseurs sur les obligations émises par les banques et que les mesures traditionnelles du risque de défaut ne captent pas à elles seules l’intégralité de la prime de défaut. En outre, la capacité des banques à gérer efficacement le couple rendement / risque s’avère être un élément déterminant de la confiance que mettent les détenteurs d'obligations dans la mesure du risque effectif de défaut des banques. Avec le dernier essai on traite des conséquences d'une éventuelle divergence entre droits de contrôle et droits pécuniaires des actionnaires ultimes des banques sur la tarification des obligations qu'elles émettent. Si les obligataires ne semblent pas sensibles à une telle divergence avant la crise financière, les résultats montrent en revanche qu’ils le deviennent pendant la crise en exigeant un spread d'autant moins élevé que cette divergence est plus prononcée. Il est intéressant de noter que ce résultat ne tient que lorsque les banques font face à un risque de défaut élevé.