Auteur / Autrice : | Jean-Philippe Simard |
Direction : | Andrea Del Lungo |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Langues et littérature françaises |
Date : | Soutenance le 15/12/2015 |
Etablissement(s) : | Lille 3 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de l'homme et de la société (Villeneuve d'Ascq, Nord) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Analyses littéraires et histoire de la langue (Villeneuve d'Ascq, Nord) |
Jury : | Président / Présidente : Dominique Massonnaud |
Examinateurs / Examinatrices : Andrea Del Lungo, Dominique Massonnaud, Franc Schuerewegen, Yvon Le Scanff | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Dominique Massonnaud, Franc Schuerewegen |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Lorsque Edmund Burke et Kant traitent du sublime à la fin du XVIIIe siècle, ils identifient l’infini et l’ « astonishment », lié à une passion de conservation de soi, comme sources de sublime. L’identification de celles-ci dans leurs œuvres respectives s’oriente toute vers la violence d’une émotion, d’un paysage ou d’une situation : sang, assassinats, paysages naturels gigantesques et effrayants sont autant de situations qu’ils identifient comme principaux motifs de transport de sublime. Mais dans l’Œuvre de Balzac, il va se révéler beaucoup plus complexe, prenant différentes formes toutes plus diverses les unes des autres. Ainsi, sous la plume de Balzac, le sublime ne s’incarne plus qu’à travers le côté sombre des choses, caractéristique romantique. Cette étude propose donc d’envisager le sublime comme pluriel. Le but premier en sera d’établir une typologie du sublime dans plusieurs œuvres de l’auteur afin de montrer le génie d’un homme qui sut innover et se différencier des autres auteurs de l’époque. Le beau, le bon, l’exemplaire, le surpassement de l’être et bien d’autres encore sont autant de catégories qui seront proposées et permettront ainsi une relecture de La Comédie humaine jusque-là jamais envisagée.