Le combat à la fin du Moyen Âge et dans la première modernité : théories et pratiques
Auteur / Autrice : | Pierre-Henry Bas |
Direction : | Bertrand Schnerb |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire |
Date : | Soutenance le 28/11/2015 |
Etablissement(s) : | Lille 3 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de l'homme et de la société (Lille ; 2006-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut de recherches historiques du Septentrion (Villeneuve d'Ascq, Nord) |
Jury : | Président / Présidente : Alain Marchandisse |
Examinateurs / Examinatrices : Bertrand Schnerb, Alain Marchandisse, Christiane Raynaud, Valérie Toureille, Pascal Brioist | |
Rapporteur / Rapporteuse : Christiane Raynaud, Valérie Toureille |
Mots clés
Résumé
Pourquoi et comment se battait-on à la fin du Moyen Âge et durant le XVIe siècle ? Avec quelles armes ? Et en suivant quelles règles ou quels principes ?L’objectif de ce travail est de répondre à ces questions en s’interrogeant sur les utilisations théoriques et pratiques de l’armement présent dans les sociétés européennes du Moyen Âge tardif et de la Renaissance. Trois axes principaux seront à l’étude :– tout d’abord, celui de la réalité du terrain à travers l’étude des sources judiciaires, en particulier les lettres de rémission qui attestent de la présence et de l’utilisation d’une arme pouvant conduire à la blessure ou à la mort d’un individu.– ensuite, celui de la théorie des armes à travers l’étude des Fechtbücher, les livres de combat germaniques écrits par les maîtres d’armes du XVe et XVIe siècle. Ces derniers expliquent le maniement des différentes armes tel que celui des épées, des armes d’hast ou de la dague, ainsi que les fondements de l’art de la lutte et de l’escrime à pied et à cheval.– enfin, celui de la pratique contemporaine, c’est-à-dire l’expérimentation gestuelle et la tentative de restitution des techniques et des tactiques anciennes via des méthodes d’enseignement dans un cadre normé. Ceci afin de mieux comprendre les gestes martiaux ludiques du passé.Outre l’apport de la sociologie, ce corpus est complété par l’étude des documents littéraires ou normatifs, illustrant la présence d’armes dans les milieux non militarisés comme ceux des sociétés d’escrimeurs ou des manifestations martiales et sportives.