Auteur / Autrice : | Faïza Drici |
Direction : | Vincent Rondot |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire, Civilisation, Archéologie et Art des mondes anciens et médiévaux (Soudanologie) |
Date : | Soutenance le 10/10/2015 |
Etablissement(s) : | Lille 3 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de l'homme et de la société (Villeneuve d'Ascq, Nord) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : HALMA–IPEL (Villeneuve d'Ascq, Nord ; 2006-....) |
Jury : | Président / Présidente : Didier Devauchelle |
Examinateurs / Examinatrices : Vincent Rondot, Didier Devauchelle, Eckhard Deschler-Erb, Charles Bonnet | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Eckhard Deschler-Erb, Charles Bonnet |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Les guerriers kouchites avaient la réputation d’exceller en tant qu’archers, les anciens Égyptiens appelant ainsi la région Ta-Seti : « le Pays de l’arc ». Kouch est le nom d’un district mais également d’une entité politique. Et comme toute entité politique, les différents royaumes de Kouch présentaient une force guerrière, une force armée qui n’a cessé d’évoluer durant les siècles, dû également à la série d’importantes occupations égyptiennes et kouchites sur ce territoire. Cette étude consiste en une description et une classification typologique et technique des armes et équipements d’armes fabriqués et utilisés durant l’Antiquité dans le Nord du Soudan : couteaux, dagues, épées, haches de combat, massues, lances, carquois, arcs, flèches, brassards et anneaux d’archer, etc. Adaptées au contexte militaire de chaque époque, ces armes sont pour l’archéologie des outils de connaissance, les témoins d’une situation qui n’a cessé d’évoluer en fonction de multiples critères tels que la notion de « chaîne opératoire », l’organisation des ateliers, le savoir-faire des artisans, les choix et les influences techniques, stylistiques et culturels, les échanges commerciaux, la distinction entre importations et fabrications locales, le statut des guerriers et des autres porteurs d’armes, les dépôts en contexte funéraire, et, naturellement, les symboliques politiques et religieuses qui s’y rattachent.