Thèse soutenue

Transition énergétique dans les projets urbains : conditions de mise en œuvre. Analyse des cas Paris Rive Gauche, Clichy-Batignolles et Paris Nord Est

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Charlotte Tardieu
Direction : Olivier BlanpainMorgane ColombertYoussef Diab
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Aménagement et urbanisme
Date : Soutenance le 11/03/2015
Etablissement(s) : Lille 1
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences économiques, sociales, de l'aménagement et du management (Lille ; 1992-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Territoires, Villes, Environnement & Société (TVES)
École d'ingénieurs : École des ingénieurs de la Ville de Paris (1959-....)

Résumé

FR  |  
EN

Le projet urbain, en tant qu’action coordonnée et globale sur un territoire donné, représente une opportunité pour construire des villes économes en énergie et sans carbone. En effet, la revue de la littérature scientifique met en évidence des leviers urbains et architecturaux pouvant être activés lors d’un projet urbain. Nous avons choisi dans cette thèse d’explorer les pratiques aujourd’hui à l’œuvre en matière d’énergie dans les projets urbains. Nous procédons de manière inductive et comparative à l’étude de trois cas parisiens, Paris Rive Gauche, Paris Nord Est et Clichy-Batignolles. Notre analyse s’appuie sur des entretiens semi-directifs avec les acteurs de ces trois projets urbains, et sur l’ensemble des documents techniques auxquels nous avons pu accéder. Après avoir décrit comment les enjeux de l’énergie sont pris en compte dans chacun des trois projets, nous comparons les procédures et les actions mises en place pour y répondre. Nous observons que les enjeux énergétiques sont faiblement intégrés à la stratégie urbaine. Les actions ciblent majoritairement la demande en énergie des bâtiments, négligeant d’autres économies d’énergie potentielles. L'enjeu de production d'énergies renouvelables et de récupération modifie le rôle des acteurs du projet urbain, le territoire étant dorénavant considéré non plus comme un lieu de consommation énergétique mais comme un lieu de production potentielle d’énergies. Cette étude conduit à nous interroger sur l’échelle adaptée à la définition et la mise en œuvre d’une stratégie énergétique ainsi qu’à l’acteur le mieux placé pour coordonner cette action.