La condition pénale de l'enfant avant sa naissance : de la non-reconnaissance à la protection
Auteur / Autrice : | Anne-Claire Arrighi |
Direction : | Catherine Marie |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Droit |
Date : | Soutenance le 14/03/2015 |
Etablissement(s) : | La Rochelle |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Droit et Science Politique Pierre Couvrat (Poitiers ; 1993-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre d'études juridiques et politiques (La Rochelle ; 2011-....) |
Jury : | Président / Présidente : André Giudicelli |
Examinateurs / Examinatrices : Catherine Marie, André Giudicelli, Sylvain Jacopin, François Rousseau, Stamatios Tzitzis | |
Rapporteur / Rapporteuse : Sylvain Jacopin, François Rousseau |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Débat social et juridique, la condition pénale de l’enfant à naître s’est, dans un premier temps, cristallisée autour de la question de l’interruption volontaire de grossesse. Cette question a ensuite trouvé un prolongement dans la jurisprudence criminelle relative à l’atteinte involontaire à la vie d'un enfant à naître. La situation pénale de l’enfant avant sa naissance est caractérisée par une absence de reconnaissance de sa qualité de victime. Les interrogations relatives à la condition juridique de l’enfant conçu ont également été renouvelées par les différentes lois bioéthiques et le sort réservé aux embryons surnuméraires. L’indétermination du statut juridique de l’enfant avant sa naissance trouve des éléments de réponse dans la confusion notionnelle qui règne autour de la notion de personne. Parallèlement, une analyse erronée des législations qui autorisent les atteintes portées à la vie embryonnaire sclérose sa situation juridique. La condition pénale de l’enfant avant sa naissance doit évoluer vers une reconnaissance de sa personnalité humaine. Les notions consubstantielles de personne humaine et de dignité sont les outils notionnels au service de la reconnaissance pénale de l’être avant sa naissance. Cette protection pénale de la vie anténatale doit s’organiser parallèlement à la protection pénale de la liberté procréative de la femme.