L'analyse de l'impact des politiques forestières. Cas de Madagascar
Auteur / Autrice : | Alexandra Malala Razafindrabe |
Direction : | Philippe Jean-Pierre |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences économiques |
Date : | Soutenance le 02/04/2015 |
Etablissement(s) : | La Réunion |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences humaines et sociales (Saint-Denis, La Réunion ; 2010-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre d'économie et de management de l'océan Indien (Saint-Denis, Réunion) |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Dominique Lepelley, Jeannot Ramiaramanana, Jean-Marc Rizzo |
Rapporteurs / Rapporteuses : Bruno Ramamonjisoa, Stéphane Blancard |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Madagascar est dans cette situation où la difficile gestion des ressources forestières, à cause d'un certain nombre de facteurs liés à la pauvreté des populations, mène à des pertes forestières annuelles considérables. La principale interrogation que nous soulevons dans ce contexte est alors relative à l'impact des politiques forestières qui y sont menées, avec pour objectif d'aboutir à une gestion durable des ressources forestières. Cette thèse de doctorat s'intéresse donc aux effets induits par ces politiques et cherche à savoir si elles répondent réellement aux enjeux posés par le contexte dans lequel elles sont appliquées. Il est donc primordial de définir des modèles d'analyse à plusieurs niveaux, du national au local, de la vision macroéconomique, en passant par le point de vue de l'individu. Pour ce faire, nous utilisons une matrice de comptabilité sociale étendue à l'environnement, une variante de la méthode DEA (data envelopment analysis), un modèle logit, un modèle à équations structurelles avec variables latentes, des séries temporelles et un modèle réduit d'équilibre général calculable. Les principales conclusions sont celles selon lesquelles les acteurs locaux ne sont pas encore suffisamment concernés par la gestion des ressources forestières dont pourtant ils dépendent indéniablement et par ailleurs, les résultats obtenus des politiques restent mitigés, qu'il s’agisse de la politique de taxation ou celle de conservation à laquelle on associe des activités comme l'écotourisme.