Modélisation de la turbulence dans les nuages convectifs profonds aux résolutions kilométrique et hectométrique
| Auteur / Autrice : | Antoine Verrelle |
| Direction : | Didier Ricard |
| Type : | Thèse de doctorat |
| Discipline(s) : | Océan, Atmosphère et surfaces continentales |
| Date : | Soutenance le 19/06/2015 |
| Etablissement(s) : | Toulouse, INPT |
| Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de l’univers, de l’environnement et de l’espace (Toulouse) |
| Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre national de recherches météorologiques (France ; 1993-....) |
| Jury : | Président / Présidente : Sylvain Coquillat |
| Examinateurs / Examinatrices : Didier Ricard, Christine Lac, Jean-Yves Grandpeix | |
| Rapporteurs / Rapporteuses : Jean-Luc Redelsperger, Joan Cuxart Rodamilans |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Une étude de sensibilité aux échelles kilométriques et hectométriques de simulations idéalisées de convection profonde montre qu’une résolution horizontale minimale de 1 km est nécessaire pour commencer à bien représenter les structures convectives et qu'il faut améliorer la turbulence dans les nuages convectifs. Une simulation LES (50 m de résolution) d'un nuage convectif profond permet d’obtenir les flux turbulents de référence, dégradés ensuite à différentes résolutions (2, 1 et 0.5 km), et d'évaluer ainsi la paramétrisation actuelle de la turbulence au sein des nuages convectifs. Les défauts mis en évidence sont une énergie cinétique turbulente insuffisante, liée à une sous-estimation de la production thermique notamment dans des zones à contre-gradient, et des vitesses verticales trop fortes. Une paramétrisation alternative de certains flux turbulents, basée sur des gradients horizontaux, montre une meilleure partition entre mouvements résolus et sous-maille à 1 km de résolution.