Analyse statistique de la sélection dans des banques minimalistes de protéines
Auteur / Autrice : | Sébastien Boyer |
Direction : | Bahram Houchmandzadeh |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Physique pour les Sciences du Vivant |
Date : | Soutenance le 01/10/2015 |
Etablissement(s) : | Université Grenoble Alpes (ComUE) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale physique (Grenoble, Isère, France ; 1991-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire Interdisciplinaire de Physique (Grenoble, Isère, France ; 1966-....) |
Jury : | Président / Présidente : Philippe Minard |
Examinateurs / Examinatrices : Eric Bertin, Olivier Rivoire, Andrew D. Griffiths, Clément Nizak | |
Rapporteur / Rapporteuse : Hervé Isambert |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
L'évolution par sélection naturelle se compose d'une succession de trois étapes : mutations, sélection et prolifération. Nous nous intéressons à la description et à la caractérisation du résultat d'une étape de sélection dans une population composée de nombreux variants. Après sélection, cette population va être dominée par les quelques meilleurs variants, ceux qui ont la plus grande capacité à être sélectionnés, ou plus grande « sélectivité ». Nous posons la question suivante : comment est distribuée la sélectivité des meilleurs variants dans la population? La théorie des valeurs extrêmes, qui caractérise les queues extrêmes des distributions de probabilités en terme de 3 classes d'universalités, a été proposée pour répondre à cette question. Pour tester cette proposition et identifier les classes d'universalités rencontrées dans ce genre de problème, nous avons procédé à une sélection quantitative de banques composées de 10⁵ variants d'anticorps grâce à la technique du phage display. Les données obtenues par séquençage à haut débit du résultat de la sélection de nos banques nous permettent d'ajuster la distribution de sélectivités obtenue sur plus de deux décades.