Les plateformes Internet comme intermédiaires hybrides du marché
Auteur / Autrice : | Cédric Pelissier |
Direction : | Pascale Trompette |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sociologie mention sociologie industrielle |
Date : | Soutenance le 18/12/2015 |
Etablissement(s) : | Université Grenoble Alpes (ComUE) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale sciences de l'homme, du politique et du territoire (Grenoble ; 2001-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Pacte, laboratoire de sciences sociales (Grenoble, Isère, France) |
Jury : | Président / Présidente : Christophe Sibertin-Blanc |
Examinateurs / Examinatrices : Pascale Trompette, Olivier Zerbib | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Dominique Vinck, Emmanuel Kessous |
Mots clés
Résumé
Numérisation, nouvelle économie du Web ont créé de nouvelles pratiques de consommer et de travailler avec les dispositifs Internet. Les acteurs de l’innovation (laboratoires publics, acteurs de la R&D, collectivités locales, etc.) s’engagent de façon croissante vers des modèles alternatifs de conception distribuée. Des « lead-users » au « crowdsourcing », ces modèles de conception collaborative distribuée prennent notamment appui sur le potentiel de diffusion et de communication offert par l'Internet et la mutualisation de ressources qu'il autorise. L’ambition est ici de construire des espaces de conception et coopération ouverts, réunissant des concepteurs issus d’horizons divers et multipliant les interfaces collaboratives avec des utilisateurs expérimentés de façon à conduire à la définition conjointe de nouveaux produits combinant les technologies et les compétences apportées par chaque entité partie prenante.La thèse propose de développer une connaissance et d’opérer un retour réflexif à partir d’études de cas sur ces nouveaux modèles d’intermédiation de marché et d’innovation. Elle cherche à raisonner les échanges coopératifs en s’intéressant d’une part aux dispositifs qui les supportent (interfaces), d’autre part à la construction des règles de fonctionnement de ce type de « communauté modulaire » (individus dispersés en termes géographiques, organisationnels, culturels, hétérogénéité des profils), cependant engagée dans la mise en commun des connaissances et l’intégration des compétences autour d’assemblages technologiques nouveaux. Les axes de recherche pour répondre à ces questions s’organisent autour des interfaces et instrumentations des processus de coordination, des systèmes d’échange économiques et sociaux (contribution/rétribution) et du fonctionnement et régulation communautaire.