Etude génétique et épigénétique de l'adénocarcinome du rein à cellules claires
Auteur / Autrice : | Aurélie Bousard |
Direction : | Marie-Thérèse Bihoreau, Jörg Tost, Aude-Marie Lepagnol-Bestel |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Génétique et Epigénétique |
Date : | Soutenance le 09/04/2015 |
Etablissement(s) : | Evry-Val d'Essonne |
Ecole(s) doctorale(s) : | Des Génomes aux Organismes |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire d'Epigénétique et Environnement Centre national de Génotypage - CEA |
Jury : | Président / Présidente : Gilles Pagès |
Examinateurs / Examinatrices : Benoit Miotto | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Paola Barbara Arimondo, Pierre-Antoine Defossez |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Ce travail de thèse comporte trois projets visant à approfondir la caractérisation moléculaire des adénocarcinomes du rein à cellules claires (ccRCC) et à en améliorer le diagnostic.Le premier projet traite de l’identification de mutations oncogéniques présentes dans les éléments régulateurs actifs du génome des ccRCC. L’utilisation de données de séquençage pangénomique de patients atteints de ccRCC et de données épigénétiques (ChIP-seq et ATAC-seq) de lignées cellulaires de cancer du rein a permis l’identification d’îlots de mutations situés dans ces éléments régulateurs. De plus, l’utilisation de données de RNA-seq a permis d’identifier plusieurs îlots de mutation associés à un changement d’expression génique, dont un situé dans le premier intron du gène WWC1. Ce gène appartient à la voie Hippo, connue pour être impliquée dans l’oncogenèse. Ce travail constitue la première étude à permettre l’identification de mutations non-codantes localisées sur des éléments régulateurs actifs définis dans un type cellulaire pertinent.Le deuxième volet de ce travail consiste en une étude des altérations moléculaires de la voie FGF/FGFR qui est actuellement la cible d’essais cliniques dans le ccRCC. Il a permis de suggérer une implication de l’activation de la voie FGF/FGFR dans l’oncogenèse du ccRCC et dans le pronostic vital des patients, notamment par l’action de régulateurs négatifs de cette voie tel que SEF.Enfin, la troisième partie concerne la mise au point d’un test de diagnostic non-invasif du ccRCC à partir de l’ADN circulant. Il a abouti à l’identification de biomarqueurs hyperméthylés et au développement de tests sensibles basés sur des qPCR spécifiques de la méthylation.