Représenter l'espace dans les textes du haut Moyen Âge chinois : géographie politique, humaine et culturelle de la région du Jingzhou
Auteur / Autrice : | Alexis Lycas |
Direction : | François Martin, Pierre Marsone |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire |
Date : | Soutenance le 14/12/2015 |
Etablissement(s) : | Paris, EPHE |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale de l'École pratique des hautes études (Paris) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de recherche sur les civilisations de l'Asie orientale (Paris ; 2006-....) |
Jury : | Président / Présidente : Jean-Noël Robert |
Examinateurs / Examinatrices : Pierre Marsone, Jean-Noël Robert, Garret P.S. Olberding, Vincent Durand-Dastès | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Garret P.S. Olberding, Karine Chemla |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
La thèse concerne l’histoire de la géographie en Chine ancienne et médiévale. En nous concentrant sur la région du cours moyen du fleuve Bleu (le Jingzhou, à cheval entre le Hunan et le Hubei), nous analysons les modalités de la représentation de l’espace telles qu’elles sont transmises par un ensemble de textes composés entre les dynasties des Han de l’Est (25-220) et des Tang (618-907). Elles relèvent dans un premier temps d’une géographie politique étudiée à travers les traités géographiques des Histoires dynastiques. Nous traitons ensuite de la géographie humaine. L’analyse se fonde sur l’étude des notices ethnographiques consacrées aux populations non chinoises de la région, les Man. Nous envisageons en dernier lieu une géographie culturelle au prisme des lieux de mémoire, tels qu’ils sont présentés dans le Shuijing zhu (Commentaire du Livre des rivières), de Li Daoyuan († 527). Ces trois approches combinées apportent des éléments d’analyse à la formation d’un savoir géographique, à l’émergence du régionalisme, et aux questions relatives à l’intégration des marches de l’écoumène chinois.