Thèse soutenue

Bases physiques de la morphogenèse : couplage entre mécanique et croissance des plantes et de la levure

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Auteur / Autrice : Jean-Daniel Julien
Direction : Arezki Boudaoud
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Physique
Date : Soutenance le 18/12/2015
Etablissement(s) : Lyon, École normale supérieure
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale de Physique et Astrophysique de Lyon (Lyon ; 1991-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire de physique (Lyon ; 1988-....) - Laboratoire de Reproduction et Développement des Plantes (Lyon ; 1993-....) - Laboratoire Joliot Curie (Lyon)
Jury : Président / Présidente : Jacques Prost
Examinateurs / Examinatrices : Arezki Boudaoud, Jacques Prost, Yoël Forterre, Raphaël Voituriez, Alain Pumir, Michel Labouesse
Rapporteur / Rapporteuse : Yoël Forterre, Raphaël Voituriez

Résumé

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Le travail présenté dans ce manuscrit est l'aboutissement de trois différents projets sur le couplage entre la mécanique et la croissance. Le premier chapitre est une revue concernant la mécanique et l'élongation des cellules à parois, où l'accent est placé sur les travaux numériques. Le deuxième chapitre présente quelques modèles de la mécanique du développement avec plus de détails techniques. Le troisième chapitre est une étude de l'établissement et de la stabilisation de la polarité chez les spores de la levure à fission, un phénomène qui repose sur un couplage entre mécanique, polarité, et croissance. Le quatrième chapitre est une étude numérique d'un modèle chimio-mécanique de phyllotaxie chez les plantes. Les motifs d'hormone de croissance sont créés par l'intermédiaire d'une rétro-action entre la mécanique des cellules et le transport polaire de cette hormone. Nous nous sommes demandé si le champ à l'origine de la rétro-action est la déformation ou la contrainte, une question ignorée dans la plupart des travaux sur le couplage entre mécanique et biochimie. Le cinquième chapitre concerne aussi un couplage entre polarité et mécanique. Nous étudions la manière dont la contrainte générée par la croissance ou la courbure des tissus peut se substituer aux indications géométriques qui orientent les divisions cellulaires à l'apex de la tige.