Thèse soutenue

Contribution à l’étude de l’amélioration de l’usinabilité des aciers – Analyse des Couches de Transferts Sélectifs (CTS) et caractérisation des conditions d’apparition

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Auteur / Autrice : Jean-Edouard Desaigues
Direction : Daniel DudzinskiChristophe Lescalier
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Génie mécanique - procédés de fabrication
Date : Soutenance le 19/03/2015
Etablissement(s) : Paris, ENSAM
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences des métiers de l'ingénieur (Paris)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire d'Etude des Microstructures et de Mécanique des Matériaux (Metz ; 2011-....) - Laboratoire d'Etude des Microstructures et de Mécanique des Matériaux
Jury : Président / Présidente : Etienne Patoor
Examinateurs / Examinatrices : Daniel Dudzinski, Pascal Buessler
Rapporteur / Rapporteuse : Yves Berthier, René Leroy

Mots clés

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Résumé

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Les aciers contiennent de nombreuses inclusions : à base manganèse, aluminium, silicium, calcium, ... Leur impact individuel sur l'usinabilité demeure cependant mal connu dans la mesure où il est difficile de les isoler pour en quantifier l'influence. Une des premières tâches est de déterminer précisément leur effet tant sur le procédé en tant que tel (efforts, puissance, température) que sur les outils (nature et vitesse d'usure, modification chimique superficielle).De nombreuses études montrent la formation d'un « lubrifiant solide » à l'interface outil/copeau. Ce dépôt est parfois appelé « couche de transfert sélectif » (Build-up Layer). L'objectif de cette thèse est de savoir quels corps se cachent sous le vocable de « couche de transfert sélectif », quand cette couche est susceptible de se former, sur quelle partie de l'outil, dans quelles conditions opératoires, à quelle vitesse, pour quelles contraintes mécaniques et pour quelles températures. Est-elle susceptible de demeurer sur l'outil à l'arrêt de l'opération d'usinage ? A quelle vitesse se forme-telle ? Est-elle systématiquement stable ?