Thèse soutenue

Estimation des émissions surfaciques du biogaz dans une installation de stockage des déchets non dangereux

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Auteur / Autrice : Nadine Allam
Direction : Laurence Le Coq
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Génie des procédés
Date : Soutenance le 30/01/2015
Etablissement(s) : Nantes, Ecole des Mines
Ecole(s) doctorale(s) : Sciences pour l'Ingénieur, Géosciences, Architecture
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire de génie des procédés - environnement - agroalimentaire / GEPEA
Jury : Président / Présidente : Eric Humler
Examinateurs / Examinatrices : Marie Verriele-Duncianu, Isabelle Zdanévitch, Nadine Locoge, Mireille Batton-Hubert
Rapporteurs / Rapporteuses : Georges Lognay, Frédéric Coulon

Résumé

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Les ISDND produisent du biogaz par fermentation des déchets organiques. Le biogaz principalement composé de CH4 et CO2 représente un enjeu environnemental majeur. Cette étude propose un outil d’estimation des émissions surfaciques de biogaz d’une ISDND par modélisation de la dispersion atmosphérique d’un gaz traceur, en l’occurrence, le méthane. Les dynamiques spatiales et temporelles des concentrations en CH4 et en COV ont été suivies sur et dans l’entourage de l’ISDND d’étude (Séché Environnement) en fonction des conditions météorologiques. Les résultats montrent des faibles teneurs atmosphériques en COV et en CH4 sur le site d’étude validant une faible émission de ces espèces. Les COV mesurés sont émis par différentes sources dont la contribution est plus importante que celle de l’ISDND et aucun COV ne constitue un traceur de biogaz émis par le site. En revanche, l’ISDND apparait comme source principale du CH4 détecté. Deux méthodes sont proposées pour estimer les émissions surfaciques de méthane en utilisant un modèle de dispersion atmosphérique Gaussien ADMS, validé par comparaison des teneurs atmosphériques en méthane mesurées et modélisées et leur dynamique temporelle. La première méthode repose sur une approche inverse et la deuxième est une approche statistique par régression. Les émissions de CH4 sont estimées pour la période d’exposition de la diode laser aux émissions du site pour 4 scénarios météorologiques types identifiés par une classification hiérarchique. Les résultats valident l’influence des paramètres météorologiques, surtout de la stabilité de l’atmosphère, sur la dispersion atmosphérique et les émissions surfaciques en méthane.