Thèse soutenue

Pour mon âme : racines historiques du culte des âmes du purgatoire au Portugal (XVIIem et XVIIIem)

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Auteur / Autrice : Maria Inês Afonso Lopes
Direction : Marie Anne Polo de BeaulieuLúcia Maria Cardoso Rosas
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Histoire et civilisations
Date : Soutenance en 2015
Etablissement(s) : Paris, EHESS en cotutelle avec Universidade do Porto
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale de l'École des hautes études en sciences sociales
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Universidade do Porto
Fondation : Fondação para e Ciência e Tecnologia
Jury : Examinateurs / Examinatrices : Marie Anne Polo de Beaulieu, Lúcia Maria Cardoso Rosas

Mots clés

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Résumé

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Parmi les siècles XVII et XVIII, le culte des âmes du purgatoire a proliféré au Portugal persistant jusqu'à aujourd'hui. Les textes, les rites et les images étaient partie intégrante d'un système de représentations, faisant la liaison entre les vivants et les morts, par la croyance dans l'au-delà. Au cours des siècles, l'église a essayé de modeler le corps de ses croyants, à partir de la croyance au purgatoire, où les âmes auraient purgé ses péchés, avant d'atteindre le paradis. Pour ça, à partir des peurs et insécurités des croyants, practices purgatives de l'âme encore en vie ont été encouragées par les autorités ecclésiastiques. Des pratiques tels que votes, confession et dispositions testamentaires ne sont qu'une tentative de gérer le futur dans le temps du Purgatoire. D'un autre côté, les croyants ont cherché, à partir de motivations sensorielles et practices intégrés dans les habitudes, apaiser la peur de la mort et de l'au-delà, où la punition du feu était proportionnelle à leurs péchés dans la vie. Des images comme "Alminhas" et retables faisaient partie de cette structure, à partir de la performance des croyants face à eux. Dans ce sens, proposons une étude historique et anthropologique qui explique comme la foi a modelée et continue à modeler les gestes du quotidien.