Auteur / Autrice : | Marie-Laure Nauleau |
Direction : | Philippe Quirion |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences économiques |
Date : | Soutenance en 2015 |
Etablissement(s) : | Paris, EHESS |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale de l'École des hautes études en sciences sociales |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre international de recherche sur l'environnement et le développement |
Autre partenaire : Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (France) | |
Jury : | Président / Présidente : Jean-Charles Hourcade |
Examinateurs / Examinatrices : Dorothée Brécard, Patrick Criqui, Erwan Gautier, Amélie Mauroux |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Le poids du secteur résidentiel dans la consommation énergétique des ménages fait de la rénovation énergétique des logements un enjeu important dans la lutte contre le changement climatique. L'ensemble des barrières auxquelles font face les ménages pour investir dans l'efficacité énergétique de leurs logements invite à mieux comprendre les déterminants d'investissement et l'efficience de l'intervention publique. Une première partie de la thèse porte sur l'analyse des déterminants de l'investissement des ménages dans l'efficacité énergétique dans leurs logements. Un modèle de choix d'investissement, estimé sur les données de l'enquête annuelle «Maîtrise de l'énergie» de l'Ademe, met notamment en lumière l'hétérogénéité des déterminants suivant le type d'investissement. Une seconde partie de la thèse porte sur l'évaluation de l'efficacité des politiques publiques qui visent à promouvoir cet investissement, en analysant leur impact à la fois sur la demande et sur l'offre du marché de la rénovation énergétique. Du côté de la demande, la thèse recourt à deux méthodes complémentaires : l'évaluation économétrique ex-post, en étudiant spécifiquement l'efficacité du Crédit d'Impôt Développement Durable créé en 2005, et la modélisation technico-économique permettant d'évaluer différents instruments de manière ex-ante. Du côté de l'offre, constatant la structure non concurrentielle des marchés de l'efficacité énergétique, la thèse s'interroge de manière théorique sur l'efficacité des politiques publiques sur des marchés en présence de trois imperfections de marché : l'externalité négative du C02 et l'imperfection de la concurrence et de l'information engendrant de la discrimination en prix-qualité.