Vérification de la validité du concept de surface somme par une approche statistique du contact élastique entre deux surfaces rugueuses
Auteur / Autrice : | Ich tach Tran |
Direction : | François Robbe-Valloire |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Mécanique et matériaux |
Date : | Soutenance le 26/01/2015 |
Etablissement(s) : | Châtenay-Malabry, Ecole centrale de Paris |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences pour l'Ingénieur (Châtenay-Malabry, Hauts de Seine) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire d'ingénierie des systèmes mécaniques et des matériaux (Paris) |
Jury : | Président / Présidente : Yannick Desplanques |
Examinateurs / Examinatrices : Alain Le Bot, Benyebka Bou-Saïd, Muriel Le Moigne-Quillien, Abdeljalil Jourani | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Alain Le Bot, Benyebka Bou-Saïd |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Les propriétés de surface, particulièrement microgéométriques, jouent un rôle essentiel dans tous les systèmes tribologiques. L’analyse de la répartition des efforts de contact dans l’interface entre surfaces rugueuses est indispensable à la prédiction du frottement, de l'usure, de l'adhérence, des résistances de contact électrique et thermique… De nombreux modèles ont été proposés ces dernières décennies pour prédire les efforts entre aspérités de surfaces rugueuses. Parmi ces modèles, les modèles statistiques sont majoritairement développés en considérant le contact ente une surface rugueuse équivalente, la surface somme - qui tient compte des microgéométries des deux surfaces en contact ainsi que de leur matériau - et un plan lisse. Cependant la validité de cette modélisation n’a pas été clairement démontrée. L’objectif de notre étude a été de développer un modèle statistique de contact entre deux surfaces rugueuses isotropes aléatoires puis de comparer les résultats obtenus pour ces deux surfaces avec ceux obtenus en considérant la surface somme définie classiquement à partir des deux surfaces rugueuses et un plan lisse. Les différences entre les résultats nous ont amenés à proposer une nouvelle modélisation de la surface somme.