Auteur / Autrice : | Afef Kallel Boukhris |
Direction : | Louis de Mesnard, Sonia Ghorbel |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences économiques |
Date : | Soutenance le 23/11/2015 |
Etablissement(s) : | Dijon en cotutelle avec Université de Sfax (Tunisie) |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole doctorale Langages, Idées, Sociétés, Institutions, Territoires (Dijon ; 2007-2016) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de recherches en gestion des organisations |
Jury : | Président / Présidente : Moez Labidi 19..-.... |
Rapporteurs / Rapporteuses : Moez Labidi 19..-...., Philippe Adair |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Dans cette thèse, nous identifions les déterminants de la survie des nouvelles entreprises créées par les jeunes diplômés de l'enseignement supérieur, bénéficiant de prêts bancaires à taux bonifié. Un accent est mis sur l’impact des politiques d’aides publiques. Les données sont issues d’une enquête réalisée en 2013, sous la tutelle de l’Université de Sfax, sur une cohorte de 160 entreprises créées entre le 01/01/2008 et 31/12/2008, soit cinq ans après la création. Le taux de réponse était de 81,25%. Après avoir évoqué la problématique de survie de la petite entreprise nouvellement créée, nous recourons aux modèles de durée, et plus précisément au modèle semi-paramétrique de Cox (1972). L’analyse conduit à mettre en lumière qu’un entrepreneur voit son entreprise plus pérenne, lorsqu’il s’agit d’un homme étudiant qui s’est lancé dans les affaires l’année de l’obtention de son diplôme, ayant un entourage entrepreneurial qui stimule chez lui le goût d’entreprendre et d’indépendance. L’amélioration de la survie découle de la similitude entre l’activité préalable de l’entrepreneur et l’activité de son entreprise, et la détention d’un capital initial de démarrage qui dépasse les 30.000 DT. Les aides octroyées par l’Etat aux nouveaux promoteurs (subvention d’investissement, bourse d’accompagnement, allégement des charges sociales et patronales) ne contribuent pas à diminuer le risque de l’échec entrepreneurial, à l’exception de la prise en charge par l’Etat d’une partie des salaires. Par contre une entreprise bénéficiant d’une formation entrepreneuriale et d’un accompagnement post-création, voit sa probabilité de survie s’accroître.