L'optimisation hémodynamique péri-opératoire chez l'homme : du concept physiopathologique à l'applicabilité pratique
Auteur / Autrice : | Marc-Olivier Fischer |
Direction : | Jean-Luc Fellahi, Jean-Luc Hanouz |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Recherche clinique, innovation, technologie, santé |
Date : | Soutenance en 2015 |
Etablissement(s) : | Caen |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Normande de biologie intégrative, santé, environnement (Mont-Saint-Aignan, Seine-Maritime) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Imagerie et stratégies thérapeutiques des pathologies cérébrales et tumorales (Caen2012-2016) |
Autre partenaire : Université de Caen. UFR de médecine (....-2016) | |
Jury : | Président / Présidente : Jean-Louis Gérard |
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Luc Fellahi, Jean-Luc Hanouz, Jean-Louis Gérard, Jean-Yves Lefrant, Emmanuel Lorne, Benoît Tavernier | |
Rapporteur / Rapporteuse : Jean-Yves Lefrant, Emmanuel Lorne |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
L’optimisation hémodynamique péri-opératoire repose sur des concepts physiopathologiques anciens. L’application de thérapeutiques visant à optimiser la prise en charge péri-opératoire des patients s’est par contre développée sur les 30 dernières années. La maximalisation du volume d’éjection systolique est recommandée pour les patients à risques cardio-vasculaires. De nombreux outils invasifs, mini-invasifs ou non invasifs de monitorage du débit cardiaque sont actuellement disponibles. Leur caractère non invasif est clairement un avantage pour l’adhésion des médecins anesthésistes réanimateurs à l’utilisation du monitorage du débit cardiaque. Mais certains d’entre eux nécessitent encore des études de validation clinique chez l’homme et des études de type utilité clinique/pronostic avant d’être largement recommandables pour la pratique quotidienne. Actuellement, le Doppler œsophagien semble être le monitorage le plus largement validé dans la littérature. Une fois l’outil acquis et ses limites d’utilisation bien connues, il faut encore l’intégrer dans un protocole de soins définissant d’une part les indications selon le risque lié au patient et au type de chirurgie, et d’autre part, la gestion hémodynamique péri-opératoire selon un algorithme décisionnel précis. Les recommandations formalisées d’experts de la SFAR sur le remplissage vasculaire péri-opératoire proposent ce genre d’algorithme. Enfin, de nombreuses perspectives complémentaires sont envisageables dans un futur proche.