Thèse soutenue

Stratégies d'optimisation de la radiothérapie pour les glioblastomes : évaluations in vitro et in vivo
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Auteur / Autrice : Aurélie Gerault
Direction : Edwige Petit
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Aspects moléculaires et cellulaires de la biologie
Date : Soutenance en 2015
Etablissement(s) : Caen
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Normande de biologie intégrative, santé, environnement (Mont-Saint-Aignan, Seine-Maritime)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Imagerie et stratégies thérapeutiques des pathologies cérébrales et tumorales (Caen ; 2012-2016)
autre partenaire : Université de Caen. UFR de médecine
Jury : Président / Présidente : Florence Joly-Lobbedez
Examinateurs / Examinatrices : Edwige Petit, Florence Joly-Lobbedez, François Boussin, Michel Chérel, Benjamin Lemasson, Samuel Valable
Rapporteurs / Rapporteuses : François Boussin, Michel Chérel

Mots clés

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Résumé

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Les glioblastomes (GBM) sont des tumeurs cérébrales de pronostic sombre malgré le traitement conventionnel combinant la chirurgie et la radio-/chimiothérapie. Ce pronostic est en grande partie dû à leur radiorésistance et ce majoritairement en raison de leur caractère hypoxique. Malgré les avancées technologiques en radiothérapie (RT), les GBM récidivent invariablement. Face à ce constat, les recherches s’orientent vers 1/ l’identification de nouvelles approches de RT efficaces sur la tumeur tout en préservant le tissu sain, 2/ l’identification de nouvelles cibles qui permettraient d’optimiser la RT. Dans ce contexte, les travaux présentés dans cette thèse montrent, sur des cellules de GBM, une efficacité biologique supérieure de l’hadronthérapie aux ions carbone en comparaison à la RT conventionnelle aux rayons X alors que la viabilité des astrocytes ne semble pas altérée par ces deux types de rayonnement. Cependant, pour certaines lignées de GBM, la radiorésistance induite par l’hypoxie observée pour les rayons X est également retrouvée pour les ions carbone. Afin de renforcer la RT, des thérapies adjuvantes ciblant des molécules modulées par l’hypoxie pourraient présenter un intérêt pour les GBM. Nous avons ainsi montré sur des modèles de GBM (in vitro et in vivo) que l’inhibition ou l’atténuation de la fonctionnalité du récepteur à l’érythropoïétine (EPOR) sur les cellules de GBM permet non seulement de ralentir la croissance des tumeurs mais également d’augmenter leur radiosensibilité. Cette stratégie adjuvante ciblant l’EPOR permettrait de limiter la dose de RT délivrée au cerveau et ainsi diminuer les atteintes du tissu sain environnant.