Essais sur la coopération fiscale
Auteur / Autrice : | Zineb Abidi |
Direction : | Abderrahmane Ziad, Sonia Paty |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences économiques générales |
Date : | Soutenance en 2015 |
Etablissement(s) : | Caen |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale économie-gestion Normandie (Caen) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de recherche en économie et management (RennesCaen2004-....) |
Jury : | Président / Présidente : Fabrice Barthélémy |
Examinateurs / Examinatrices : Abderrahmane Ziad, Sonia Paty, Fabrice Barthélémy, Étienne Farvaque, Emmanuelle Taugourdeau, Vincent Merlin | |
Rapporteur / Rapporteuse : Étienne Farvaque, Emmanuelle Taugourdeau |
Mots clés
Résumé
Si la coopération fiscale a fait l’objet de nombreux travaux, la question des déterminants du choix de coopération reste encore peu étudiée. La présente thèse développe cette question en trois axes. À l’aide de la théorie des jeux non coopératifs, nous construisons un modèle théorique endogénéisant le processus de coopération. Deux résultats principaux émergent : la coopération est bénéfique pour les membres et non membres des coalitions. De plus, sous certaines conditions sur le capital mobile et la fonction de production du capital, avoir des préférences politiques proches ou similaires augmente les gains de coopération. Nous menons ensuite une analyse empirique afin d’analyser les déterminants de coopération des communes françaises. En estimant plusieurs modèles spatiaux, nous mettons en évidence l’impact positif de la décision des voisins ainsi que leurs caractéristiques sur la décision de coopération d’une commune pour produire collectivement des biens et services publics. La probabilité qu’une commune coopère augmente quand elle est entourée par d’autres groupements. En outre, les données françaises n’appuie pas l’hypothèse selon laquelle l’environnement politique des communes influence leur décision de coopération. Étant donné que la coopération donne naissance à un nouveau niveau administratif (l’EPCI), nous analysons, dans un troisième axe, la représentativité des communes en termes de nombre de sièges lorsqu’elles rejoignent une structure intercommunale avant et après la loi de 2010, en utilisant l’indice de pouvoir de Banzhaf. Deux résultats majeurs sont mis en place. Le premier résultat montre que l’ancienne distribution des sièges était relativement équitable; le second est que la distribution selon les nouveaux critères de la loi de 2010 a augmenté les inégalités entre les communes.