Thèse soutenue

Diversité génétique et phénotypique de populations naturelles ou ensemencées de coquille Saint-Jacques Pecten maximus

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Auteur / Autrice : Romain Morvezen
Direction : Jean Laroche
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Biologie marine
Date : Soutenance le 14/12/2015
Etablissement(s) : Brest
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences de la mer (Plouzané, Finistère)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire des sciences de l’environnement marin (Plouzané, Finistère)
Jury : Président / Présidente : Vianney Pichereau
Examinateurs / Examinatrices : Jean Laroche, Vianney Pichereau, Sophie Arnaud-Haond, Marc Vandeputte, Frédérique Viard
Rapporteurs / Rapporteuses : Sophie Arnaud-Haond, Marc Vandeputte

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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La coquille Saint-Jacques (Pecten maximus, L.) est un bivalve d’intérêt scientifique et économique. De nombreuses études ont notamment porté sur sa croissance en réponse aux variations temporelles ou spatiales de l’environnement, mettant à profit l’incrément journalier de la croissance coquillère. Certaines populations naturelles font l’objet de soutien à la pêche par semis de naissain produits en écloserie, pour compenser les baisses de productivité constatées depuis la seconde moitié du XXème siècle. Cependant, très peu de données génétiques sont disponibles sur cette espèce, ne permettant pas d’estimer l’impact de ces pratiques en termes de diversité et de potentiel adaptatif. Dans ce contexte, ma thèse s’est articulée autour de trois axes principaux : (1) une étude de génétique des populations à l’échelle de l’aire de distribution; (2) une étude de génétique quantitative pour estimer les bases génétiques de la croissance; (3) le suivi temporel d’une population ensemencée en Rade de Brest, pour déterminer l’impact génétique du programme local de soutien aux populations exploitées. Les résultats montrent qu’il existe une forte différentiation entre deux groupes de populations : norvégiennes et atlantiques (de l’Angleterre à l’Espagne), globalement concordante avec des différences de croissance précédemment observées, ce qui suggère un base génétique à ces dernières. L’étude de génétique quantitative soutient également cette hypothèse, montrant une héritabilité modérée mais significative des paramètres de croissance en rade de Brest. Enfin, un suivi temporel de cohortes en rade de Brest montre un impact limité du programme de réensemencement sur la diversité génétique, malgré une estimation des contributions reproductrices des semis relativement élevée.L’ensemble souligne l’intérêt de poursuivre l’étude du potentiel adaptatif des populations de cette espèce exploitée et de l’impact des réensemencements sur les populations naturelles.