Polykystose rénale autosomique dominante : de la génétique moléculaire au développement d'outils pronostiques
Auteur / Autrice : | Emilie Cornec-Le Gall |
Direction : | Claude Férec |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Biologie-santé |
Date : | Soutenance le 10/07/2015 |
Etablissement(s) : | Brest |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Santé, information-communication et mathématiques, matière (Brest, Finistère) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Génétique, génomique fonctionnelle et biotechnologies (Brest, Finistère) |
Jury : | Président / Présidente : Yves Pirson |
Examinateurs / Examinatrices : Claude Férec, Yves Pirson, Martin H Breuning, Bertrand Knebelmann, Yannick Le Meur, Olivier Devuyst | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Martin H Breuning, Bertrand Knebelmann |
Mots clés
Résumé
La Polykystose Rénale Autosomique Dominante (PKRAD) est une des pathologies héréditaires les plus fréquentes et affecte environ un individu sur 1000. Elle se caractérise par une importante variabilité clinique, notamment dans l’âge de survenue de l’insuffisance rénale terminale. Deux gènes sont en cause : le gène PKD1 situé sur le chromosome 16 (85% des cas) et le gène PKD2 situé sur le chromosome 4 (15% des cas). Les progrès majeurs dans la compréhension des mécanismes moléculaires impliqués ont permis le développement de stratégies thérapeutiques spécifiques, et de nouvelles questions surgissent : quels patients traiter ? Quand débuter les traitements ? La cohorte Genkyst, qui vise à inclure tous les patients suivis pour PKRAD dans la région Grand Ouest, nous a d’abord permis de décrire la variabilité génétique rencontrée dans la PKRAD. Nous avons ensuite démontré l’existence de fortes corrélations génotype-phénotype, en rapportant l’influence sur l’âge de survenue de l’insuffisance rénale terminale non seulement du gène en cause, mais aussi du type de mutation pour le gène PKD1. Enfin, l’analyse des données cliniques et génétiques de 1341 patients nous a permis de développer un algorithme pronostique, baptisé le PROPKD score, permettant de stratifier le risque de progression vers l’insuffisance rénale terminale. Nous espérons que ces travaux participeront à l’individualisation de la prise en charge des patients atteints de PKRAD, ce qui est un enjeu crucial à l’arrivée des nouveaux traitements.