Enseigner la traduction humaine en s'inspirant de la traduction automatique.
Auteur / Autrice : | Ilaria Cennamo |
Direction : | Anca Vaetus, Micaela Rossi |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences du langage - linguistique |
Date : | Soutenance le 15/05/2015 |
Etablissement(s) : | Brest |
Ecole(s) doctorale(s) : | Arts, Lettres, Langues |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Héritage et Création dans le Texte et l'Image (Brest ; 2008-....) |
Jury : | Président / Présidente : Élisabeth Lavault-Olléon |
Examinateurs / Examinatrices : Anca Vaetus, Micaela Rossi, Marie-Christine Jullion, Yannis Haralambous, Anna Giaufret-Harvey |
Mots clés
Résumé
Notre projet de recherche concerne l’étude de l’interaction homme-machine (H-M) en situation d’enseignement/apprentissage de la traduction de l’italien au français.Notre thèse est centrée notamment sur l’analyse de l’utilité pédagogique issue de l’intégration d’un traducteur automatique basé sur des règles dans un contexte d’apprentissage de la traduction de niveau Master, auprès de l’université de Gênes.Existerait-il une possibilité d’interaction entre la pensée traductionnelle humaine et la pensée traductionnelle machine qui puisse s’avérer efficace dans un contexte de pédagogie de la traduction ?Notre projet de recherche vise à répondre à cette question à travers la mise en place d’une expérimentation pédagogique qui s’appuie sur l’interaction entre l’apprenti traducteur humain et le système Apertium.L’hypothèse émise est qu’une telle interaction entre l’apprenti humain et notre prototype de traducteur automatique puisse favoriser la réflexion méta-traductionnelle chez l’apprenti humain, en encourageant sa prise de conscience des nombreux facteurs impliqués dans l’activité traduisante, et en contribuant à son apprentissage de la traduction au niveau de la systématisation de ses connaissances traductionnelles.