Auteur / Autrice : | Ghislain Akpo |
Direction : | Fabrice Hourquebie |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Droit public |
Date : | Soutenance le 15/12/2015 |
Etablissement(s) : | Bordeaux |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale de droit (Pessac, Gironde ; 1991-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Groupement de recherches comparatives en droit constitutionnel, administratif et politique (Bordeaux) |
Jury : | Président / Présidente : Alioune Badara Fall |
Examinateurs / Examinatrices : Alioune Badara Fall, Wanda Mastor, Philippe Lagrange, Jean de Gaudusson | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Wanda Mastor, Philippe Lagrange |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Dans l’espace africain francophone comme ailleurs, les élections présidentielles, potentiellement sources de crise, sont contrôlées par les juridictions constitutionnelles. En se servant des crises électorales comme fil d’Ariane, force est de constater que des liens existent entre ces dernières et les juridictions constitutionnelles. Ainsi, les Cours constitutionnelles se retrouvent parfois à l’origine des crises électorales lorsqu’elles rendent des décisions partiales, en se mettant au service des autorités politiques ayant désigné leurs membres. Cependant, elles peuvent se montrer efficaces lorsque leurs décisions permettent de prévenir des crises électorales en gestation. Toutefois, cette efficacité peut être contrariée. En tout état de cause, lorsque les crises électorales sont manifestes, le juge constitutionnel se retrouve sans aucun doute engagé dans un processus de sortie de crise où sa présence s’avère utile.