Thèse soutenue

Essais sur les politiques de change et l’intégration monétaire

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Auteur / Autrice : Ibrahima Sangare
Direction : Michel DupuyFlorina-Cristina Semenescu-Badarau
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences économiques
Date : Soutenance le 14/12/2015
Etablissement(s) : Bordeaux
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Entreprise, économie, société (Pessac, Gironde ; 1991-....)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Groupement de recherches coordonnées EFIQ (Pessac, Gironde)
Laboratoire : Laboratoire d'analyse et de recherche en économie et finance internationales (Pessac ; 1976-2021)
Jury : Président / Présidente : Eleni Iliopulos
Examinateurs / Examinatrices : Eleni Iliopulos, Gilles Dufrénot, Cécile Couharde, Fabrice Collard
Rapporteurs / Rapporteuses : Gilles Dufrénot, Cécile Couharde

Résumé

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Cette thèse étudie le choix des régimes de change dans des contextes économiques particuliers. La première partie (Chapitres 1 et 2) considère le cas des petits pays dont les dettes sont libellées en monnaies étrangères et celui d’une région constituée de tels petits pays lorsqu’il existe une similitude dans la composition des paniers définissant leurs taux de change effectifs. La deuxième partie de la thèse (Chapitres 3 et 4) se penche sur la considération des différents régimes de change dans le contexte monétaire de trappe à liquidité comparativement à un environnement monétaire traditionnel. En se basant sur une modélisation théorique de type DSGE, l’économétrie bayésienne et des données de panel, la thèse utilise principalement l’analyse des fonctions de réponses, de bien-être et de désalignements monétaires comme critères de comparaison de plusieurs régimes monétaires alternatifs. Les principaux enseignements de cette thèse se résument ainsi. Le change flexible semble être le meilleur régime pour des petites économies ouvertes comme ceux de l’Asie du Sud-Est. Au niveau régional, il est montré le ciblage effectif conduit à une stabilité des taux de change bilatéraux de la région, une sorte de fixité des taux de change qui ressemblerait à une zone monétaire de facto. Dans le contexte monétaire de trappe à liquidité, on trouve que,contrairement à la croyance commune lors la crise de la zone euro, l’union monétaire est plus performante que des politiques nationales de change flexible. Seule une intervention sur le taux de change nominal pourrait permettre au régime de change indépendant de dominer l’union monétaire. A travers une analyse théorique et empirique de l’effet de la trappe à liquidité sur l’ampleur des désalignements monétaires, il est aussi montré que la contrainte ZLB tend à réduire le désalignement monétaire dans une union monétaire comparativement aux politiques nationales de flottement.Cela plaide en faveur du renforcement de l’intégration monétaire au sein d’une union durant la période de trappe à liquidité.