Thèse soutenue

La dynamique moléculaire pour les machines exascale

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Auteur / Autrice : Emmanuel Cieren
Direction : Raymond NamystLaurent Colombet
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Informatique
Date : Soutenance le 09/10/2015
Etablissement(s) : Bordeaux
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale de mathématiques et informatique (Talence, Gironde ; 1991-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire bordelais de recherche en informatique
Jury : Président / Présidente : Olivier Coulaud
Examinateurs / Examinatrices : Christophe Calvin, Timothy c. Germann
Rapporteurs / Rapporteuses : Frédéric Desprez, Christian Pérez

Résumé

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Dans la course vers l’exascale, les architectures des supercalculateurs évoluent vers des nœuds massivement multicœurs, sur lesquels les accès mémoire sont non-uniformes et les registres de vectorisation toujours plus grands. Ces évolutions entraînent une baisse de l’efficacité des applications homogènes (MPI simple), et imposent aux développeurs l’utilisation de fonctionnalités de bas-niveau afin d’obtenir de bonnes performances.Dans le contexte de la dynamique moléculaire (DM) appliqué à la physique de la matière condensée, les études du comportement des matériaux dans des conditions extrêmes requièrent la simulation de systèmes toujours plus grands avec une physique de plus en plus complexe. L’adaptation des codes de DM aux architectures exaflopiques est donc un enjeu essentiel.Cette thèse propose la conception et l’implémentation d’une plateforme dédiée à la simulation de très grands systèmes de DM sur les futurs supercalculateurs. Notre architecture s’organise autour de trois niveaux de parallélisme: décomposition de domaine avec MPI, du multithreading massif sur chaque domaine et un système de vectorisation explicite. Nous avons également inclus une capacité d’équilibrage dynamique de charge de calcul. La conception orienté objet a été particulièrement étudiée afin de préserver un niveau de programmation utilisable par des physiciens sans altérer les performances.Les premiers résultats montrent d’excellentes performances séquentielles, ainsi qu’une accélération quasi-linéaire sur plusieurs dizaines de milliers de cœurs. En production, nous constatons une accélération jusqu’à un facteur 30 par rapport au code utilisé actuellement par les chercheurs du CEA.