Auteur / Autrice : | Romuald Bouffet |
Direction : | Patrick Charlot |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Astrophysique, plasmas, nucléaire |
Date : | Soutenance le 16/06/2015 |
Etablissement(s) : | Bordeaux |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale des sciences physiques et de l’ingénieur (Talence, Gironde) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire d'Astrophysique de Bordeaux |
Jury : | Président / Présidente : Éric Slezak |
Examinateurs / Examinatrices : Alain Baudry, Sébastien Lambert | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Elisa Félicitas Arias, Hélène Sol |
Mots clés
Résumé
Les Noyaux Actifs de Galaxies (AGN) se situent au centre de galaxies extrêmement lointainesdont la luminosité provient de l’interaction d’un trou noir central supermassif et d’undisque d’accrétion. Il en résulte l’éjection à des vitesses relativistes de jets de matière collimatés.L’interférométrie à très longue base (VLBI) permet, grâce aux très grandes résolutionsatteintes, d’observer finement la structure de ces jets et de déterminer très précisément laposition astrométrique des objets. En raison de leur distance, les AGN ne présentent pas demouvements propres, ce qui les rend idéaux pour la construction de systèmes de référenceultra-précis et très stables.Des instabilités en position de quelques centaines de microsecondes d’arc, généralementimputées aux variations de la structure des jets, sont toutefois souvent observées sur des échellesde temps de quelques mois à quelques années. Le travail présenté ici étudie le lien entre les deuxphénomènes de façon statistique. Sur la base d’observations VLBI régulières conduites entre1994 et 2003, nous comparons l’évolution de la position astrométrique et de la structure des jetspour un échantillon de 68 AGN sur une période de 10 ans. Les résultats de l’étude indiquent quela corrélation entre les deux phénomènes existe mais n’est pas aussi forte qu’attendue. Le travailest complété par une simulation des effets causés sur la trajectoire des jets par la précessiondu disque d’accrétion ainsi que par la présence d’un système binaire de trous noirs. Appliquéeau cas de la source 1308+326, l’étude montre que l’amplitude de ces effets est compatible avecles oscillations de la trajectoire observées en VLBI.