Naissance et développement d'une industrie originale : les sécheries de morues de l'agglomération bordelaise (1825-1990)
Auteur / Autrice : | Bernard Cassagne |
Direction : | Alexandre Fernandez |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire moderne et contemporaine |
Date : | Soutenance le 10/07/2015 |
Etablissement(s) : | Bordeaux 3 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Montaigne-Humanités (Pessac, Gironde ; 2007-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre d'études des mondes moderne et contemporain (Pessac, Gironde) |
Jury : | Président / Présidente : Nicolas Marty |
Examinateurs / Examinatrices : Alexandre Fernandez, Hubert Bonin, Bruno Marnot, Christophe Bouneau, Michel Figeac | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Hubert Bonin, Bruno Marnot |
Résumé
La recherche porte sur l’industrie des sécheries de morues de l’agglomération bordelaise (Bordeaux, Talence et Bègles) aux XIXe et XXe siècles. Elle s’intéresse également au trafic morutier du port girondin. Cette industrie nouvelle à Bordeaux, mais aussi dans d’autres ports de France, naît vers 1825-1830. A partir de 1860, les trente sécheries bordelaises détiennent un quasi-monopole du séchage en France. La création de sécheries mécaniques à vapeur dans les ports normands et bretons à partir de 1900 entraîne l’érosion du monopole bordelais. Après la Seconde Guerre mondiale, le négoce et l’industrie du séchage peinent à se moderniser tandis que, paradoxalement, Bordeaux devient un important port d’armement à la grande pêche. Vers 1968, le développement de la congélation entraîne la fermeture rapide des sécheries. Les armements bordelais restent actifs jusqu’à la veille des années 1990. Une partie de l’étude est consacrée à la sociologie des acteurs du négoce de la morue à Bordeaux : armateurs, consignataires, marchands. Une attention particulière est portée aux sécheurs ou laveurs de morues qui, en grande partie, sont originaires du Cantal.