Thèse soutenue

Régulation des médias d'Afrique francophone : cas du Burkina Faso

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Auteur / Autrice : Beyon Luc Adolphe Tiao
Direction : Alain Kiyindou
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Communication, Arts et Spectacles
Date : Soutenance le 06/02/2015
Etablissement(s) : Bordeaux 3
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Montaigne-Humanités (Pessac, Gironde ; 2007-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Médiation, Information, Communication, Art (Pessac, Gironde)
Jury : Président / Présidente : Daniel Raichvarg
Examinateurs / Examinatrices : Alain Kiyindou, Bertrand Cabedoche, Théophile Serge Balima, Alioune Badara Fall
Rapporteurs / Rapporteuses : Bertrand Cabedoche, Théophile Serge Balima

Résumé

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Les flux nés de la libéralisation du secteur des médias ont suscité des interrogations quant à la maîtrise du traitement de l’information par des hommes dont la grande majorité n’avait aucune connaissance en matière de journalisme. De même, les impératifs de service public et une répartition équitable des ondes devenaient une préoccupation des politiques publiques en matière de communication. C’est dans ce contexte, qu’un nouveau paradigme, celui de la régulation, apparaît dans la reformulation des politiques des médias. Appliquée au secteur des médias, la régulation devait non seulement protéger et garantir le bon fonctionnement du système mais aussi en assurer en cas de besoin une répartition équitable de son domaine d’action. Les instances de régulation en Afrique sont confrontées à de nouveaux défis auxquels elles sont désarmées. Il s’agit de l’évolution exponentielle de la technologie de l’information et de la communication (Tics). Elle se traduit en termes de la gestion des flots d’information véhiculés par les médias ligne et la problématique de la transition vers la télévision numérique terrestre. Pour les Sciences de l’information et de la communication, il s’avère important de comprendre la pertinence de la régulation des médias, d’en analyser les moyens et le champ. Notre question principale pourrait donc être formulée comme suit : Dans quelle mesure la régulation des médias peut-elle être un moyen de consolidation de la démocratie ? Cette question nous semble pertinente quand on voit les conflits d’intérêts entre les acteurs du débat public qu’ils soient du pouvoir politique, qu’ils soient inscrits dans des mouvements politiques ou dans la société civile. L’hypothèse qui se dégage est que la régulation médiatique peut être un outil de consolidation de la démocratie. Le mode de régulation étant tributaire du contexte de chaque pays, le champ de notre recherche se circonscrit au Burkina Faso.