Synthèse de données et nouvelle contribution à l'étude des parasites de l'époque romaine, et apports méthodologiques de l'extraction des marqueurs au traitement des résultats
Auteur / Autrice : | Benjamin Dufour |
Direction : | Hervé Richard, Matthieu Le Bailly |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Archéologie |
Date : | Soutenance le 07/12/2015 |
Etablissement(s) : | Besançon |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole doctorale Langages, Espaces, Temps, Sociétés (Besançon ; 1991-2016) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire chrono-environnement (Besançon) - Laboratoire Chrono-environnement |
Jury : | Président / Présidente : Emilie Gauthier |
Examinateurs / Examinatrices : Hervé Richard, Matthieu Le Bailly, Emilie Gauthier, Marcelo L. C. Gonçalves, Martine Joly, Jean-Philippe Goiran | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Marcelo L. C. Gonçalves, Martine Joly |
Mots clés
Résumé
Les données paléoparasitologiques pour l’époque romaine sont nombreuses, mais souvent diluéesdans des rapports, des monographies ou des articles scientifiques. La première partie de ma thèsevise à rassembler ces informations, et présente une synthèse des données disponibles pour l'époqueromaine (27 av. - 476 ap. J.-C.). Dans cette perspective, une approche pathographique des maladiesparasitaires a été réalisée, et une liste des parasites connus dans l'Antiquité a pu être réalisée. Nousavons également complété ces données grâce à l’étude de onze nouveaux sites archéologiques.L’ensemble des résultats a été intégré dans une base de données, dont l'exploitation a permisd'étudier la répartition géographique des taxons, et de comparer leurs fréquences en fonction dedifférents paramètres tels les types de sites, d'activités, ou d'échantillon.Une seconde partie de mon travail s’est attaché à comparer et améliorer la technique employée pourl’extraction des oeufs de parasites anciens. Plusieurs tests ont été réalisés, qui montrent que lesméthodes sans sélection chimique permettent d’extraire un grand nombre de résidus tout enconservant le maximum de biodiversité. Enfin la quantification précise des oeufs lors des études dessites archéologiques du corpus a permis de tester des approches statistiques et de spatialisation dansle traitement des résultats. Ainsi, l'emploi d’outils tels la classification ascendante hiérarchique(CAH), les systèmes d'information géographique (SIG), ou la micromorphométrie sur les oeufs, ontpermis d'affiner les identifications, et les interprétations des structures au sein des sitesarchéologiques. Ces résultats montrent l’intérêt d’intégrer ces outils dans les étudespaléoparasitologiques à l’avenir.