L'exécution des décisions des juridictions administratives à l'encontre de l'administration en France et en Egypte
Auteur / Autrice : | Samy Mohamed Farag Khalil |
Direction : | Arnaud de Raulin |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Droit public |
Date : | Soutenance le 15/01/2015 |
Etablissement(s) : | Artois |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole doctorale sciences juridiques politiques et de gestion (74) |
Jury : | Président / Présidente : Marc Debène |
Examinateurs / Examinatrices : Arnaud de Raulin, Marc Debène, Fabien Bottini, Arnaud Sée, Jean-Paul Pastorel, Jean-Paul Carton | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Fabien Bottini, Arnaud Sée |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
L’exécution d’un jugement est ce que recherche l’administré lorsqu’il forme sa requête et le juge lorsqu’il prononce son jugement. Ainsi, le juge par sa décision permet à l’administré de recouvrer le droit qui lui avait été spolié. Un jugement qui ne connaîtrait pas d’exécution concrète ne confèrerait pas de droit réel à son bénéficiaire et ne serait plus crédible, ce qui aurait pour conséquence de faire perdre tout sentiment de sécurité chez le justiciable face à la justice. L’exécution des décisions émanant de la justice administrative est particulièrement importante puisque le défendeur dans ce type d’instance n’est autre que l’administration, dotée d’un monopole et d’attributions spécifiques. Or, c’est à cette administration que reviendra le devoir de mettre en œuvre la décision de justice (rendue à son encontre) sans que le bénéficiaire français ou égyptien de cette décision ne puisse agir en cas d’inexécution, par l’usage de la contrainte.