Thèse soutenue

La zone franc peut-elle être considérée comme une zone monétaire optimale?
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Auteur / Autrice : André Belmont Ouwe Missi
Direction : Jean-Baptiste DesquilbetÉtienne Modeste Assiga Ateba
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences économiques
Date : Soutenance le 20/04/2015
Etablissement(s) : Artois en cotutelle avec Université de Douala
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences économiques, sociales, de l'aménagement et du management (Villeneuve d'Ascq)
Jury : Président / Présidente : Étienne Farvaque
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Baptiste Desquilbet, Étienne Modeste Assiga Ateba, Étienne Farvaque, Christian Aubin, Gervasio Semedo
Rapporteurs / Rapporteuses : Christian Aubin, Gervasio Semedo

Résumé

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Les origines de la zone Franc remontent à l’époque coloniale. Imposée à sa création par la France, cette zone monétaire, au contraire des autres zones historiquement comparables comme la zone sterling, survivra à la période de décolonisation. Dans son évolution, la zone Franc va même, par la suite, se muer en une zone monétaire acceptée par les pays africains membres devenus entretemps indépendants. Sa configuration géographique connaîtra aussi des changements dus aux retraits et aux adhésions qu’elle a suscités au fil du temps. Aujourd’hui, deux caractéristiques majeures au moins semblent marquer la zone Franc : tout d’abord sa longévité ensuite une fixité absolue du taux de change (depuis plus d’un demi siècle, les francs CFA ont été dévalués une seule fois !).L’objectif de la présente thèse est d’examiner si cette pérennité relative que connaît la zone Franc actuelle s’explique par l’une au moins des théories connues des zones monétaires optimales. Dans l’ensemble, il ressort au terme de ce travail qu’au-delà des effets controversés liés aux mécanismes de fonctionnement de la zone Franc, que celle-ci n’est pas une zone monétaire optimale au vu des critères appliqués. Cependant, elle peut sinon le devenir, du moins s’en rapprocher si les économies africaines membres s’engagent dans la voie des réformes structurelles et monétaires qui s’imposent dans une perspective de développement endogène.