Contribution à l’étude du risque de diffusion en République Dominicaine des virus de la mosaïque en tirets du bananier (BSV) par la culture de variétés interspécifiques de bananiers porteurs de séquences endogènes BSV infectieuses.
Auteur / Autrice : | Reina Teresa Martinez Mota |
Direction : | Pierre-Yves Teycheney |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences agronomiques, biotechnologies agro-alimentaires |
Date : | Soutenance le 14/12/2015 |
Etablissement(s) : | Antilles |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Milieu insulaire tropical à risques : protection, valorisation , santé et développement (Pointe-à-Pitre) |
Jury : | Président / Présidente : Olivier Gros |
Examinateurs / Examinatrices : Pierre-Yves Teycheney, Olivier Gros, Marie-Line Caruana, Sylvie German-Retana, Catherine Abadie, Marie Umber | |
Rapporteur / Rapporteuse : Marie-Line Caruana, Sylvie German-Retana |
Mots clés
Résumé
Une étude de prévalence des espèces BSOLV, BSGFV et BSIMV a montré que les espèces BSOLV et BSGFV sont très présentes dans les variétés hybrides interspécifiques MxH et FHIA-21 et que le niveau de prévalence de l’espèce BSGFV est significativement plus élevé chez FHIA-21 que chez MxH. Des résultats complémentaires suggèrent que la transmission des espèces virales BSOLV et BSGFV chez MxH et FHIA-21 résulte principalement de l’activation d’allèles eBSV infectieux plutôt que d’une transmission vectorielle par cochenille. La cinétique d’activation des allèles infectieux OL1 et GF7 dans les variétés MxH et FHIA-21 a été suivie durant 15 mois en conditions de culture au champ. Cette étude montre que les allèles infectieux OL1 et GF7 ne sont pas exprimés au même niveau ni dans les variétés MxH et FHIA-21ni pour une même variété (FHIA-21) et que le niveau d’activation dépend du mode de multiplication du matériel végétal. Des résultats préliminaires suggèrent que les infections par les espèces BSOLV et BSGFV n’ont que peu d’incidence sur la production fruitière chez les variétés MxH et FHIA. Globalement, cette thèse apporte une contribution significative à l’évaluation et à la gestion du risque BSV associé à la culture à grande échelle de variétés interspécifiques de bananier, notamment par la mise au point d’approches d’évaluation de ce risque transposables à d’autres variétés.