La sécurité juridique et les plages
Auteur / Autrice : | Teyssa Gustan |
Direction : | Jean-Luc Pissaloux, Dominique Blanchet |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Droit public |
Date : | Soutenance le 03/11/2015 |
Etablissement(s) : | Antilles |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale pluridisciplinaire (Pointe-à-Pitre ; 1996-2015) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de recherches en économie et en droit sur le développement insulaire (Pointe-à-Pitre, Guadeloupe) |
Jury : | Président / Présidente : Nicole Lerousseau |
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Luc Pissaloux, Dominique Blanchet, Nicole Lerousseau, Florence Lerique | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Florence Lerique |
Mots clés
Résumé
La gestion du domaine public suscite des conflits récurrents en matière d’aménagement, de protection et de mise en valeur du littoral et cela concerne notamment les plages. On aurait pu penser que les instruments de contrôle foncier et patrimonial mis à la disposition des pouvoirs publics étaient assez efficaces pour leur permettre de mener à bien leurs missions. Mais la réglementation en vigueur concernant la gestion du domaine public maritime, et tout particulièrement celles des plages, est loin d’avoir apporté une sécurité juridique suffisante. La législation relative aux plages est confrontée à une insécurité juridique ; la réglementation devient difficile à maîtriser en raison de la complexité des règles et de leur « difficile transposition » dans les départements et régions d’Outre-mer liée à leur caractère insulaire, ce qui a pour conséquence d’obscurcir la loi et de rendre ainsi ineffectif le droit en vigueur. L’objet de la présente étude est de montrer que cette insécurité juridique est aggravée dans les Départements d’Outre-mer, de mesurer l’ineffectivité des règles entourant l’exploitation des plages et d’essayer d’éclaircir cet imbroglio juridique.