Thèse soutenue

Etude du photocontrôle du débourrement : Rôles des photorécepteurs (phyA, phyB, cry1) et des cytokinines dans la transduction du signal lumineux
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Auteur / Autrice : Hanaé Roman
Direction : Nathalie Leduc
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Biologie des organismes, biotechnologies animales, végétales et microbiennes
Date : Soutenance le 16/12/2015
Etablissement(s) : Angers
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Végétal-Environnement-Nutrition-Agro-Alimentaire-Mer (Angers)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : INRA - UMR1345 - IRHS (Institut de Recherche en Horticulture et Semences)
Jury : Président / Présidente : Anis Limami
Examinateurs / Examinatrices : Jose-Sabrina Gentilhomme, Didier Combes
Rapporteurs / Rapporteuses : Catherine Rameau, Teva Vernoux

Résumé

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Via la photosynthèse et la photomorphogenèse, la lumière contrôle fortement la ramification. Le rosier (Rosa hybrida L.) présente par exemple une inhibition complète du débourrement à l’obscurité. Mieux comprendre le mode d’action de la lumière offrira des possibilités nouvelles à l’horticulture. Peu de choses sont connues sur la signalisation de la lumière au cours du débourrement. Notamment, les rôles de chacun des photorécepteurs et des cytokinines (CK), hormones promotrices du débourrement, dans la transduction du signal lumineux n’ont pas été examinés. Dans ce travail, des apports exogènes et des dosages de CK à l’obscurité montrent que le photocontrôle du débourrement passe par la photorégulation des CK. La lumière contrôle la néosynthèse et le transport des CK depuis l’entre-nœud vers le bourgeon, et inhibe leur dégradation. Les CK néoformées initient le débourrement car elles régulent un ensemble de gènes majeurs du débourrement (signalisation des strigolactones, métabolisme et transport de l’auxine et des sucres, division et expansion cellulaires). Afin d’identifier les photorécepteurs impliqués dans ce processus, des études ont été menées chez le pois (Pisum sativum L.). Il en ressort que le profil de débourrement chez le pois est sous photocontrôle : basitone à la lumière, ce profil devient acrotone à l’obscurité ou suite aux simples et doubles mutations de phyA, phyB et cry1. Ces trois photorécepteurs jouent donc un rôle primordial sur les corrélations inhibitrices entre bourgeons. Des apports de CK permettent de restaurer le profil basitone du sauvage chez le mutant phyB, ce qui suggère que la signalisation de la lumière vers les CK passe par phyB.