Peur de chuter, contrôle supraspinal de la marche et personne âgée : quelle relation ?
| Auteur / Autrice : | Farah El Mir El Ayoubi |
| Direction : | Olivier Beauchet |
| Type : | Thèse de doctorat |
| Discipline(s) : | Recherche clinique, innovation technologique, santé publique |
| Date : | Soutenance le 30/03/2015 |
| Etablissement(s) : | Angers |
| Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Biologie-Santé Nantes-Angers (2008-2021) |
| Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire d’ergonomie et d’epidémiologie en santé au travail (Angers) - Laboratoire de Psychologie des Pays de la Loire / (LPPL - UPRES EA 4638) |
| Jury : | Président / Présidente : Roland Jouvent |
| Examinateurs / Examinatrices : Cédric Annweiler, Yves Roquelaure, Laure Dedecker | |
| Rapporteurs / Rapporteuses : Christophe Cornu |
Résumé
Les modifications de la marche liées à la peur de chuter sont généralement classées comme des troubles du contrôle de la marche supraspinaux, dits « de haut niveau » car rapportées à une déficience dans le contrôle cortical de la marche. Il est maintenant bien établi que l’étude de la variation des caractéristiques du pas, et notamment celles du temps du pas, est un moyen d’appréhender la désorganisation du caractère automatique de la marche. En effet, la variabilité du temps du cycle de marche qui semble être un marqueur du contrôle cortical de la marche est inversement reliée à la stabilité de la marche.Très peu d’études se sont intéressées à l’association entre la variabilité du temps du cycle de marche et la peur de chuter chez la personne âgée. Ces études ont montré des résultats divergents principalement en raison de la non-prise en compte de potentiels facteurs de confusion. Le travail de thèse que nous présentons a pour objectif principal d’étudier l’association entre la variabilité de la marche et la peur de chuter chez des personnes âgées en tenant compte des potentiels facteurs pouvant influencer la relation entre ces deux variables, afin d’appréhender la relation de causalité qui peut les unir. Nos résultats montrent que la peur de chuter est associée significativement à une augmentation de la variabilité de la marche. En effet, la combinaison peur de chuter et antécédent de chutes augmente la variabilité du temps du cycle de marche. Cependant, l’effet de cette combinaison dépend du niveau de la vitesse de la marche.