Metformine et insuffisance rénale : réévaluation du rapport bénéfices-risques
Auteur / Autrice : | Farshad Kajbaf |
Direction : | Jean-Daniel Lalau |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Biologie de la santé. Néphrologie - Toxicité urémique |
Date : | Soutenance le 29/10/2015 |
Etablissement(s) : | Amiens |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences, technologie et santé (Amiens) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Mécanismes physiopathologiques et conséquences des calcifications cardiovasculaires (Amiens ; 2006-....) |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Jean-Daniel Lalau, Ronan Roussel, Etienne Larger, Jean-Marc Chillon, Nicolas Wiernsperger, Marc E De Broe, Mette Marie Christensen, Ziad Massy |
Rapporteurs / Rapporteuses : Ronan Roussel, Etienne Larger |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
La metformine est reconnue comme le traitement de première intention dans le diabète de type 2 mais le débat relatif à la balance bénéfice/risque demeure vif, concernant en particulier le sujet insuffisant rénal. Le but du présent travail était triple : 1) mener une analyse critique des rapports d'acidose lactique associée à la metformine, et plus précisément de ses critères, de la signification pronostique de ces critères, et du taux de mortalité ; 2) examiner l'intérêt et les limites du dosage de la metformine dans le plasma et les érythrocytes dans le dépistage d'une accumulation et dans l'évaluation du degré et des conséquences d'une telle accumulation ; 3) réaliser une première étude prospective de traitement systématique par metformine dans tous les stades d'insuffisance rénale, avec monitorage des taux plasmatiques et érythrocytaires de metformine et aussi de lactate. La metformine a été administrée à dose croissante par phases d'une semaine entrecoupées d'une semaine de « wash-out ». Nous montrons une augmentation graduelle des taux de metformine parallèlement à l'augmentation de la dose de metformine, de la même façon dans le plasma et dans les érythrocytes, et de façon plus prononcée dans l'insuffisance rénale modérée à sévère. Notre conclusion est qu'il devrait être possible de poursuivre le traitement par metformine dans l'insuffisance rénale, même sévère, à la condition que la dose de metformine soit adaptée à la fonction rénale. Pour donner une base plus solide à cette proposition, nous poursuivons cette étude avec une phase de suivi de 4 mois et cette fois une dose fixe de metformine adaptée à la sévérité de l'insuffisance rénale