Thèse soutenue

Séroépidémiologie des phlebovirus émergents : technique d'optimisation et études de séroprévalence dans le bassin méditerranéen

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Auteur / Autrice : Sulaf Alwassouf
Direction : Xavier de Lamballerie
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Pathologie humaine. Maladies infectieuses
Date : Soutenance le 01/07/2015
Etablissement(s) : Aix-Marseille
Ecole(s) doctorale(s) : École Doctorale Sciences de la Vie et de la Santé (Marseille)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Unité des virus émergents (Marseille)
Jury : Président / Présidente : Pierre Marty
Examinateurs / Examinatrices : Xavier de Lamballerie, Pierre Marty, Jérôme Depaquit, Rémi Charrel
Rapporteur / Rapporteuse : Jérôme Depaquit

Résumé

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Parmi les phlébovirus (famille des Bunyaviridae, genre Phlebovirus), ceux qui sont transmis par les phlébotomes de l'Ancien Monde sont largement distribués dans le bassin méditerranéen. Les infections humaines causées certains de ces phlébovirus sont connues depuis longtemps, mais elles restent tout de même négligées en médecine en raison de l'absence de données épidémiologiques solides (problème des réactions croisées) et d'outils de diagnostic rapides et fiables.La première partie de cette thèse a été consacrée à l'optimisation d'un test de neutralisation du virus pour étudier la séroprévalence de 5 virus, et leur capacité respective à infecter les humains et les animaux.La deuxième partie visait à mesurer la séroprévalence de phlébovirus appartenant aux 3 complexes antigéniques transmis par les phlébotomes dans le bassin méditerranéen (Sandfly fever Naples, Sandfly fever Sicilian et Salehabad). Ces études ont été menées sur des sérums de chiens et de chats en Tunisie, Portugal, Grèce/Chypre.La troisième partie a montré la capacité de virus récemment découverts dans le serocomplexe Salehabad (Adana et Medjerda valley virus) à infecter l'homme et les animaux traduisant un potentiel pathogène à explorer par des études spécifiques.La dernière partie a démontré la présence du virus Toscana en Kabylie (Algérie du Nord), et l'exposition extrêmement élevée des populations humaines vivant dans la région, avec des prévalence 10 fois plus élevées que dans les régions les plus à risque du sud-est de la France.