Thèse soutenue

Exploitation des inhibiteurs de glycosidases de paroi pour améliorer la résistance du blé contre Fusarium graminearum
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Auteur / Autrice : Silvio Tundo
Direction : Renato D'OvidioThierry Giardina
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Biologie végétale
Date : Soutenance le 11/06/2015
Etablissement(s) : Aix-Marseille en cotutelle avec Università degli studi della Tuscia (Viterbo, Italie)
Ecole(s) doctorale(s) : Ecole Doctorale Sciences de la Vie et de la Santé (Marseille)
Jury : Président / Présidente : Gabrielle Potocki-Veronese
Examinateurs / Examinatrices : Renato D'Ovidio, Thierry Giardina, Guido Marchi, Estelle Bonnin, Francesco Favaron
Rapporteurs / Rapporteuses : Guido Marchi, Estelle Bonnin

Mots clés

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Résumé

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Dans ce travail, nous avons étudié la contribution que les inhibiteurs de glicosidases ont dans la réponse de défense du blé à Fusarium graminearum. Nous avons démontré que les inhibiteurs de xylanases ont la capacité à la fois de contenir l'activité de dégradation de xylanases sécrétées par l'agent pathogène, et de limiter la possibilité de provoquer nécrose dans les tissus du blé. Nous avons démontré que l’expression de la PvPGIP2 dans la lemme, la paléa, les anthères et le rachis détermine une réduction des symptômes de la fusariose de l’épi, au même niveau de l’expression constitutive de cet inhibiteur. Inversement, l'expression de la PvPGIP2 dans l'endosperme ne détermine pas une réduction des symptômes de la maladie. Cela indique que, lorsque l'agent pathogène a atteint ce tissu, l'activité de polygalacturonases de l'agent pathogène n’est pas indispensable pour la propagation fongique. Enfin, la combinaison des différents inhibiteurs de glicosidases, qui renforcent différentes parties de la paroi cellulaire dans le même génotype, a été efficace pour réduire les symptômes de la fusariose, par rapport aux génotypes qui présentent seulment un type d’inhibiteur. Nous avons démontré cet aspect à travers les plantes qui expriment la PvPGIP2 et le TAXI-III. Au contraire, les génotypes qui expriment la PvPGIP2 et l’AcPMEI n’ont pas montré un effect additif sur la résistance, probablement parce que ils renforcent la même partie de la paroi cellulaire, c’est-à-dire la pectine.