Thèse soutenue

Etude d’un procédé d’extraction en milieu CO2 supercritique de l’uranium à partir de minerais

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Auteur / Autrice : Laurence Hung
Direction : Olivier Boutin
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Génie des procédés
Date : Soutenance le 08/01/2015
Etablissement(s) : Aix-Marseille
Ecole(s) doctorale(s) : Ecole doctorale Sciences de l'Environnement (Aix-en-Provence ; 1996-....)
Jury : Président / Présidente : Patrick Lacroix-Desmazes
Examinateurs / Examinatrices : Olivier Boutin, Patrick Lacroix-Desmazes, Daniel Meyer, Cyril Aymonier, Didier Hartmann, Audrey Hertz, Séverine Camy
Rapporteurs / Rapporteuses : Daniel Meyer, Cyril Aymonier

Résumé

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La recherche de nouveaux procédés propres et durables pour extraire l’uranium des minerais en alternative à l’extraction liquide-liquide conduit à s’intéresser aux procédés d’extraction en milieu CO2 supercritique. L’objectif de ce travail est donc d’étudier la faisabilité de l’extraction de l’uranium des minerais en milieu CO2 supercritique, à l’aide de molécules extractantes adaptées. Dans un premier temps, des mesures de solubilité des ligands sélectionnés pour cette étude préliminaire, trioctylamine et PC88A (acide 2-éthylhexyl 2-éthylhexyl phosphonique), et des complexes métalliques que ces molécules forment avec le molybdène utilisé comme simulant inactif de l’uranium et l’uranium, ont été effectuées en milieu CO2 supercritique. L’étude du procédé d’extraction dynamique en milieu CO2 supercritique a ensuite été réalisée en inactif, d’abord sur une solution aqueuse sulfurique de molybdène puis sur des poudres d’oxydes de molybdène. Les étapes de solubilisation du complexe ligand-Mo en CO2 supercritique et d’attaque du solide par le système extractant (ligand/acide/oxydant) sont les étapes limitantes à contrôler. Le choix d’un système extractant adapté devient alors primordial. En tenant compte des résultats obtenus en inactif (Mo), des essais d’extraction sur minerai d’uranium à partir de PC88A en milieu CO2 supercritique ont finalement été réalisés en présence d’acide sulfurique et d’oxyde de manganèse. Le procédé a ainsi pu être validé, plus de 60 % de l’uranium du minerai a été collecté en sortie de montage. Toutefois, l’effet de certains paramètres opératoires reste à étudier ainsi que la synthèse/sélection de nouvelles molécules extractantes ciblées.