La persuasion par la menace : une approche expérimentale des effets de la vividité dans les communications menaçantes
Auteur / Autrice : | Jérôme Blondé |
Direction : | Fabien Girandola |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Psychologie |
Date : | Soutenance le 17/12/2015 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille |
Ecole(s) doctorale(s) : | École Doctorale Cognition, Langage et Éducation (Aix-en-Provence) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire de Psychologie Sociale (Aix-en-Provence, Bouches-du-Rhône ; 1962-...) |
Jury : | Président / Présidente : Karine Gallopel-Morvan |
Examinateurs / Examinatrices : Karine Gallopel-Morvan, Thierry Meyer, Juan Manuel Falomir-Pichastor, Isabelle Milhabet | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Thierry Meyer, Juan Manuel Falomir-Pichastor |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Une communication menaçante est une stratégie persuasive se caractérisant par l’exposition à une menace (i.e., une conséquence négative causée par l’adoption d’un comportement risqué) en vue d’inciter à l’application d’une recommandation (i.e., une action permettant la protection face à la menace). Si de nombreux travaux ont été réalisés afin de comprendre les effets de la menace sur la persuasion, peu d’entre eux se sont néanmoins intéressés au format de présentation de la menace et à l’influence qu’il exerce dans une communication menaçante. La présente thèse vise à pallier cette lacune et évalue l’effet de la vividité de la menace (i.e., le degré avec lequel une menace est claire et concrète). Notre programme de recherche se décline en huit expérimentations : quatre expérimentations testent l’effet de la vividité sur la persuasion (i.e., élaboration, attitude, intention), quatre autres testent l’effet de la vividité sur l’attention (i.e., évitement, vigilance). Nos principaux résultats montrent qu’une communication menaçante produit un impact différencié selon la vividité de la menace. Si la vividité est forte, la menace est en mesure d’améliorer l’acceptation du message via l’expression d’une plus grande vigilance attentionnelle sur la recommandation. A l’inverse, si la vividité est faible, la menace ne produit aucun impact, aussi forte soit-elle. Ainsi, l’influence d’une communication menaçante est-elle dépendante du format de présentation de la menace. Les implications théoriques et pratiques auxquelles conduisent ces résultats, ainsi que des perspectives de recherches, seront finalement discutées.